Vendredi 9 novembre 2012 s'est tenue la Journée nationale interrégime du Bien Vieillir.

Les régimes de retraite engagés ensemble dans la prévention de la perte d'autonomie par la promotion du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle.

Publié le 12 novembre 2012

Les régimes de retraite s’engagent ensemble dans la prévention de la perte d'autonomie en mettant au cœur de leurs actions la promotion du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle.

Dans le contexte de « l'année européenne 2012 du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle », la CNAV, la CCMSA, le RSI, l’AGIRC et ARRCO, en partenariat avec l’INPES, ont organisé une Journée nationale interrégime du bien vieillir au siège de la CCMSA, le vendredi 9 novembre.

Cette journée visait à affirmer le rôle moteur des caisses de retraite dans la mise en place d’une politique efficace de prévention de la perte d’autonomie basée sur des coopérations interrégimes.

Réunissant les principaux acteurs institutionnels de la prévention de la perte d’autonomie, cette journée était aussi destinée à promouvoir les approches inter disciplinaires autour du bien vieillir et de valoriser les actions menées en interrégime pour prévenir la perte d’autonomie.

Les régimes de retraite ont depuis plusieurs années déployé un savoir faire pour prévenir le risque de perte d’autonomie.

Ce savoir faire résulte à la fois d’une orientation forte prise consécutivement à la mise en place de l’allocation personnalisée pour l’autonomie, mais également d’un engagement, celui d’accompagner les retraités dans leur avancée en âge en contribuant à l’amélioration de leur confort de vie.

Dans cet esprit, les régimes de base (CNAV, MSA, RSI) qui agissent auprès de publics différents ont organisé sur le territoire un maillage coordonné de l’évaluation des risques de fragilité et de l’aide pouvant être proposée aux retraités.

Cette volonté se traduit également dans la coordination avec les régimes complémentaires AGIRC et ARRCO d’un certain nombre d’actions afin d’apporter la réponse la plus adaptée en termes de services.

Ainsi, tant les régimes de base qui ont la responsabilité d’organiser des prestations extra-légales pour les retraités fragilisés mais encore autonomes que les régimes complémentaires qui se situent hors de ce champ d’action interviennent en coordination afin de couvrir les besoins des personnes âgées.

Progressivement, forts de cette approche individuelle les régimes de retraite ont également structuré des réponses sous forme d’actions collectives.

L’enjeu de la politique interrégime en faveur du bien vieillir est bien de répondre au défi de la longévité en proposant une politique de prévention de la perte d’autonomie qui s’adresse à chaque retraité quel que soit le régime auprès duquel il a cotisé.

La journée nationale interrégime du bien vieillir, qui a obtenu le label « année européenne 2012 du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle », entendait souligner la volonté politique des régimes de retraite de relever ce défi.


Pour plus d'information sur cette journée
http://www.journee-interregime.com/?lg=en&SiteWeb=df9d3675d1144065153917b59f2e87b8


La journée interrégime du Bien Vieillir

La journée nationale interrégime du bien vieillir bénéficie du label « année européenne 2012 du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle ».

A ce titre, cette journée a été l'occasion d'accueillir l'exposition itinérante du Parlement européen « Etre actif et solidaire à tout âge ».

L'objectif principal fixé par les institutions de l'Union européenne était d'encourager les Etats, les institutions et les organisations des pays membres à contribuer au titre de l'année européenne 2012 « à faciliter la création d'une culture du vieillissement actif en Europe, sur la base d'une société pour tous les âges ».

Outre cette journée, les régimes de retraite ont reçu le label année européenne 2012 du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle pour de nombreuses initiatives entreprises et menées en interrégime dans les territoires.

A titre d'exemples, en Midi-Pyrénées, le projet « 365 jours pour être acteur de sa santé » a obtenu le label de l'année européenne.
Ce projet visait à élaborer un support de communication interrégime destiné à diffuser des messages de prévention auprès des retraités.
L'objectif est de créer un calendrier perpétuel multithématique portant des messages de prévention à l'attention des retraités.

En Normandie, l'opération « le Rallye des âges » a également été labellisée.
Ainsi, 25 binômes constitués d'un senior et d'un jeune participeront à un rallye pédestre dont chaque étape sera l'occasion de donner des conseils, de la documentation et réaliser des épreuves en lien avec l'activité physique, la prévention des chutes, la nutrition et le sommeil.
L'objectif de cette opération est de renforcer la solidarité entre les générations, d'apporter des informations sur le bien vieillir dans un contexte ludique réunissant l'ensemble des partenaires (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT), MSA, RSI, AGIRC et ARRCO).

A côté d'opérations ponctuelles, d'autres initiatives de partenariat interrégime ont également obtenu ce label.
La structure « Prévention de la perte d'autonomie des seniors » mise en place dans la région Centre vise à améliorer la connaissance des politiques dans le domaine de l'action sociale et de la prévention de la perte d'autonomie, ainsi qu'à coordonner leurs actions respectives en termes de prévention et de prise en charge des plus de 60 ans.

Dans la région Nord-Picardie, c'est la création d'un dispositif interrégime d'évaluation et de prévention (DIREVP) qui a reçu le label année européenne 2012.
Ce projet autour de la CARSAT, de la MSA et du RSI a pour objectif la création d'une structure d'évaluation et de suivi des préconisations personnalisées pour répondre aux besoins des personnes retraitées qui souhaitent rester à domicile le plus longtemps possible dans les meilleures conditions de sécurité et de vie.

Dans le même sens, la création en Ile-de-France de la structure « Prévention Retraite Ile-de-France » (PRIF) a elle aussi été labellisée année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle.
Dans le cadre des actions de prévention que mène ce groupement qui réunit la CNAV, la MSA et le RSI, on peut citer les ateliers mémoire pour stimuler les fonctions cognitives, de prévention des chutes, du bon usage des médicaments, des actions de sensibilisation sur l'adaptation du logement pour prévenir les accidents domestiques et améliorer la qualité de vie des seniors.

La journée nationale interrégime du bien vieillir a permis d'effectuer un focus sur les projets très concrets des caisses de retraite mis en oeuvre collectivement avec l'appui des principaux partenaires de la prévention.

Matinée et après-midi ont été rythmées par différents débats en présence d'experts nationaux et européens, scientifiques, responsables associatifs et caisses de retraite autour de quatre tables rondes.

Ces tables rondes ont notamment traité des messages de prévention et du bien vieillir, ainsi que des moyens à mettre en oeuvre pour favoriser l'intégration, le maintien du lien social et la solidarité intergénérationnelle.

La dernière table ronde était spécifiquement dédiée à la thématique du lien social et à la place des personnes âgées dans la société en France et en Europe.
Elle a permis de mettre en lumière l'ensemble des partenariats qu'engagent les caisses de retraite pour lutter contre le risque d'isolement des personnes âgées et favoriser ainsi leur participation sociale et leur citoyenneté.




La coordination des politiques de prévention de la perte d'autonomie des caisses de retraite.

La coordination des politiques de prévention de la perte d'autonomie des caisses de retraite

Accroître le nombre d'années de vie en bonne santé est un enjeu à la fois national et européen.
La stratégie européenne s'est donnée pour objectif de gagner 2 ans de vie en bonne santé en 2020. L'atteinte de cet objectif commande la mise en place d'une politique de prévention qui doit être précoce, se décliner à chaque âge de la vie, et intégrer les dimensions individuelles, relationnelles, sociales et environnementales.

Depuis plusieurs années, la CNAV, la CCMSA, le RSI, l'AGIRC et ARRCO développent des actions de prévention de la perte d'autonomie auprès de leurs retraités, qui prennent en compte l'ensemble des composantes du bien vieillir - prévention relative aux comportements et modes de vie à travers les questions d'alimentation, de sommeil, de prévention des chutes, prévention destinée à lutter contre l'isolement, la solitude et la précarité, prévention touchant à l'environnement de la personne, en particulier son logement.

Le débat national sur la dépendance qui s'est déroulé courant 2011 a été l'occasion pour les régimes de retraite de mesurer la nécessité de valoriser les actions qu'ils entreprennent ensemble dans le cadre de leur politique de promotion du vieillissement actif.

15 millions de personnes âgées sont concernées par la prévention de la perte d'autonomie.
Grâce aux informations dont elles disposent (carrières, revenus, vulnérabilité sociale...), les caisses de retraite sont naturellement les mieux placées pour assurer un ciblage efficace et réactif des actions de prévention vers les publics confrontés à des événements susceptibles de les fragiliser ou de les faire entrer dans la dépendance (passage à la retraite, sortie d'hôpital, veuvage, accident, problème de santé ou de logement...).

Dans tous les territoires, les réseaux respectifs des régimes de retraite déclinent des interventions complémentaires : informations et conseils sur le bien vieillir destinés à l'ensemble des retraités et de leurs proches ; actions collectives de prévention sur différentes thématiques (nutrition, mémoire, prévention des chutes) ; et dispositifs d'évaluation globale des besoins et de préconisations d'aides pour les retraités les plus fragiles.

L'objectif d'une politique d'action sociale menée en interrégime est de capitaliser sur les expertises de chacun afin de les mettre au service d'objectifs communs convergents pour favoriser le vieillissement autonome des personnes âgées.

C'est dans cet esprit que s'est organisée, au niveau national, la mise en place d'un cadre commun de gouvernance et de pilotage des actions de prévention des caisses de retraite.

A ce titre, quelques initiatives importantes méritent d'être rappelées :

  • l'adoption en mai 2011 par les conseils d'administration de la CNAV, de la CCMSA et du RSI d'une délibération commune en faveur d'une politique active de prévention de la perte d'autonomie à destination des personnes âgées ;
  • l'installation en septembre 2011 d'une Commission mixte d'action sociale CNAV-AGIRC et ARRCO pour piloter le renforcement des synergies entre régime de base et complémentaire des salariés ;
  • la mise en place en 2012 d'un comité permanent de pilotage et de coordination des politiques d'action sociale de la CNAV, CCMSA et RSI composé des présidents des conseils d'administration des trois régimes, des administrateurs désignés par les conseils d'administration des caisses nationales, des directeurs et directeurs d'action sociale des trois organismes.


Le pilotage des actions de prévention des caisses de retraite et de retraite complémentaire s'articule autour des quatre grands axes suivants :

  • mobiliser la connaissance qu'ont les caisses de leurs retraités ;
  • développer des actions puisant dans l'ensemble des composantes du bien vieillir pour ne pas appréhender le phénomène du vieillissement sous le seul prisme de la santé publique ;
  • organiser la coordination des acteurs pour mettre en réseau et en cohérence l'ensemble des acteurs publics et associatifs au bénéfice des personnes âgées ;
  • proposer des mécanismes d'intervention diversifiés selon le niveau de fragilité des retraités.


L'organisation d'une Journée nationale interrégime sur le bien vieillir ouverte aux principaux acteurs institutionnels concernés avait pour objet de valoriser les nombreuses actions déjà entreprises pour parvenir à améliorer la qualité de vie des retraités et des personnes âgées.

Elle visait aussi à souligner l'engagement des caisses de retraite dans les travaux du Comité Avancée en Âge présidé par le docteur Jean Pierre Aquino, comité chargé de formuler des recommandations aux pouvoirs publics en vue d'alimenter le volet anticipation du futur projet de loi autonomie.

Elle marque enfin l'ambition des caisses de retraite de proposer une politique nationale de promotion du bien vieillir et une offre de services d'action sociale cohérente et coordonnée en interrégime pour retarder le plus longtemps possible le risque de basculement vers la dépendance.




Les complémentarités entre les caisses de retraite.

Les complémentarités entre les caisses de retraite

Afin de mieux coordonner leur politique de prévention de la perte d'autonomie, les caisses de retraite agissent au quotidien pour renforcer la complémentarité de leurs actions et de leurs prestations.

Ainsi, la CNAV et l'AGIRC et ARRCO ont signé le 20 juillet 2012 une convention visant à renforcer la coordination de leur offre de service d'action sociale (prévention, interventions au domicile des retraités, actions collectives, etc.).
Une démarche analogue est en préparation avec la MSA.

Cette nouvelle politique de complémentarité des prestations se substitue à une politique de complémentarité financière pratiquée notamment dans les domaines de l'aide à domicile et l'amélioration de l'habitat.

Désormais, une CARSAT a la possibilité de déclencher la mise en oeuvre du service « Sortir Plus » et de l'aide momentanée à domicile que propose l'AGIRC et ARRCO dès lors que des besoins sont identifiés auprès des retraités et que les conditions d'éligibilité sont réunies. Dans le même sens, si les services proposés par les caisses de retraite complémentaires ne correspondent pas aux besoins exprimés par les retraités, ceux-ci peuvent être réorientés vers les CARSAT.

Dans le domaine des aides destinées à l'adaptation de l'habitat et du cadre de vie des personnes âgées, un ergothérapeute intervenant chez un retraité au titre du dispositif « Bien chez moi », actuellement testé par les régimes complémentaires, pourra signaler aux CARSAT d'éventuels besoins en termes d'adaptation de l'habitat et déclencher une demande d'évaluation des aides existantes.

Enfin, les CARSAT peuvent également orienter leurs retraités vers les centres de prévention AGIRC-ARRCO en proposant le «parcours de prévention ».
Inversement, les centres de prévention disposent également de la possibilité de diriger directement les retraités fragilisés vers les CARSAT pour une prise en charge dans le cadre d'un plan d'aide personnalisé si celui-ci se révèle nécessaire.


Sortir Plus

Destiné aux personnes de 80 ans et plus, le service Sortir plus a pour objectif, comme son nom l'indique, de faciliter la sortie des personnes âgées confrontées à l'isolement ou à la solitude.

Redonner le goût et l'envie de sortir pour faire des courses, aller chez le pharmacien, chez le coiffeur, faire une promenade, retrouver des amis... contribue à vieillir en meilleure santé.

Ce service donne la possibilité d'être accompagné, à pied ou en voiture, quand la personne le souhaite.

Le financement est effectué sous la forme de chèques emploi service universel (Cesu) d'une valeur nominale de 150 € chacun.
Une participation financière est demandée d'un montant de 15 € pour le premier chéquier, 20 € pour le deuxième et 30 € pour le troisième.

Pour tout renseignement sur ce service : contacter le 0810 360 560.


Bien chez moi

Les caisses de retraite complémentaire proposent aux personnes de 75 ans et plus la visite d'un ergothérapeute.
Il a pour rôle d'analyser l'environnement au domicile de la personne âgée et la conseille dans l'adaptation de son logement.

Il suggère des solutions pratiques pour améliorer son confort et prolonger son autonomie.
Il intervient à titre préventif ou à la suite d'une difficulté identifiée.

Ces solutions passent par l'apprentissage de gestes du quotidien et à la compensation en cas de fragilité spécifique, le choix d'équipement d'aides techniques, les conseils relatifs à l'aménagement du bâti en cas de besoins de travaux.

Une fois la visite réalisée, un bilan est adressé à la personne ainsi qu'à sa caisse de retraite. Si un suivi ou un accompagnement est nécessaire pour, par exemple, la réalisation de travaux, la caisse de retraite va l'orienter vers le bon interlocuteur.
Une participation financière de 15 euros est demandée, soit 3% du coût total.

Pour tout renseignement sur ce service : contacter sa caisse de retraite complémentaire.



L'action des caisses de retraite en faveur de projets immobiliers innovants pour les retraités.

L'action des caisses de retraite en faveur de projets immobiliers innovants pour les retraités

L'ambition des caisses de retraite de proposer une politique nationale de promotion du bien vieillir et une offre de services d'action sociale cohérente et coordonnée en interrégime les a nécessairement conduites à se préoccuper de l'environnement de la personne âgée et en particulier de l'adaptation de son logement.

Si la grande majorité des retraités souhaite vivre à domicile le plus longtemps possible, c'est bien sûr en raison de leur attachement à leur environnement, mais c'est aussi parce que l'offre d'hébergement pour les retraités encore autonomes reste relativement peu diversifiée ou insuffisamment adaptée.

Partant de ce constat, et pour répondre aux besoins des retraités autonomes qui ne peuvent plus ou ne veulent plus vivre à leur domicile, la CNAV, la CCMSA et le RSI se sont engagés à soutenir financièrement l'émergence de modes d'accueil intermédiaires entre le domicile et les établissements collectifs de type EHPAD (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes).

En effet, avec l'avancée en âge, lorsque le logement devient de moins en moins adapté aux besoins des personnes âgées, la question du choix du logement peut se poser.
Pour les personnes qui ne souhaitent pas entrer en établissement médicalisé et pour qui le domicile actuel n'apparaît plus adapté, d'autres formules de logement existent, qu'on appelle « logements intermédiaires ».

Cette formule regroupe des types d'habitat assez variés, mais qui ont pour point commun de permettre aux locataires, moyennant un prix de journée modéré, d'évoluer dans un espace privé et autonome tout en offrant des espaces de vie en collectivité afin de répondre aux attentes de chacun et de favoriser le maintien du lien social des retraités.

En pratique, les logements proposés peuvent revêtir différentes formes : studios, appartements ou maisonnettes.
Ceux-ci sont aménagés pour garantir un niveau élevé de sécurité et de confort, afin que les locataires puissent y vivre et s'y déplacer facilement.

Différentes formules de logements innovantes profitent du concours financier des caisses de retraite :

  • Les logements-foyers

    Ils sont appelés également logements-résidences ou résidences pour personnes âgées (RPA).
    Ces groupes d'appartements indépendants - entre 30 et 80 logements - sont assortis d'équipements et de services collectifs (restauration, blanchisserie, salon de coiffure, activités et animations, etc.) dont l'usage est facultatif.

  • Les petites unités de vie

    Celles-ci sont constituées de logements spécialement adaptés aux personnes âgées et proposent des espaces de vie collectifs.
    Ces unités proposent des services et des activités en privilégiant un cadre de vie convivial et ouvert vers l'extérieur.

    L'exemple des Maisons d'accueil rurales pour personnes âgées (MARPA), dont le concept a été imaginé par la CCMSA, illustre parfaitement ces petits ensembles de logements de plain-pied qui proposent des espaces collectifs, situés en milieu rural ou en centre bourg, avec 24 résidents au maximum.µ
    Des activités facultatives sont proposées et la présence de personnels permet de proposer un accompagnement aux retraités. Une permanence de nuit est également assurée.
    Les résidents peuvent par ailleurs librement faire appel aux services d'aide à domicile et aux professionnels de santé de leur choix.
    Les MARPA sont ouvertes à l'ensemble des retraités, qu'ils soient ressortissants de la MSA ou non et des aides existent pour favoriser l'accès à ce type de logements.

    Pour plus d'informations sur les MARPA
    : http://www.marpa.fr/

  • L'habitat regroupé

    Ce mode d'habitat constitue une offre nouvelle de lieux de vie collectifs qui se déploie aussi bien en ville qu'en milieu rural.

    Autrement dénommé « Béguinage » ou « domicile partagé », cette offre d'habitat a pour objectif de permettre à des personnes retraitées, notamment celles qui vivent isolées, de continuer à vivre dans un logement individuel ordinaire et dans un cadre sécurisant, non loin de leur ancienne habitation et de leur cadre de vie habituel.

    En principe, ces logements ne sont pas assortis de services propres mais ces formules sont en revanche parfaitement adaptées au vieillissement et au handicap.

    Ils sont le plus souvent couplés à une offre de services personnalisés et situés au plus près du cadre de vie habituel des personnes.



Les premiers résultats des travaux menés avec l'INPES.

Les premiers résultats des travaux menés avec l'INPES

La coordination des politiques de prévention a conduit la CNAV, la CCMSA, le RSI, l'AGIRC et ARRCO à nouer un partenariat spécifique avec l'Institut de prévention et d'éducation par la santé (INPES) en 2011 pour développer des programmes et actions de prévention destinés à favoriser un vieillissement en pleine autonomie.

Ce partenariat poursuit un triple objectif :

  1. le soutien à la production de connaissances, ainsi qu'au transfert, au partage et à la mutualisation de connaissances pour le développement d'actions de prévention autour du bien vieillir,
  2. le soutien au développement des compétences en prévention du bien vieillir de tous les acteurs et professionnels concernés,
  3. le soutien au développement et renforcement de la communication et de l'information des retraités, de leur entourage et des professionnels concernés sur le vieillissement en pleine autonomie.


En pratique, il s'agit de définir collectivement une feuille de route sur les actions pouvant faire l'objet d'une mutualisation entre partenaires et sur les leviers à privilégier pour démultiplier l'efficacité des politiques de prévention de la perte d'autonomie.

A l'occasion de la Journée nationale interrégime du 9 novembre, l'INPES a livré les premiers résultats de ces travaux qui sont consignés dans le rapport « Bien vieillir - Tome 1 » sous l'intitulé « Cadres de références et état des lieux des actions des caisses de retraite ».

Le rapport « Bien vieillir - Tome 1 », fruit de la première année de partenariat, permet de poser un premier socle de connaissances sur les concepts du bien vieillir, sur des données de santé des personnes âgées de 55 à 85 ans, sur une synthèse de la littérature scientifique des interventions efficaces pour prévenir la perte d'autonomie, sur un recueil d'outils d'intervention, mais aussi sur une première approche de la communication à déployer spécifiquement pour les seniors.

Ainsi, il apparaît que parmi toutes les stratégies recensées dans la littérature internationale pour améliorer la santé des personnes âgées autonomes de 55 ans et plus, 6 stratégies d'intervention principales permettent d'obtenir des résultats :

  • l'activité physique (en individuel et/ou collectif),
  • l'information/communication (directement auprès des personnes ou via les médias),
  • l'éducation des personnes à la prévention (en individuel et/ou collectif),
  • le suivi téléphonique,
  • l'évaluation des besoins de la personne âgée et des risques environnementaux,
  • les visites à domicile.


Le Tome 1 du rapport « Bien vieillir » constitue une première étape d'analyse de l'existant.

Le Tome 2 traitera quant à lui des interventions sur les déterminants socioenvironnementaux et comportera une analyse des actions collectives des caisses de retraite.

La présentation du Tome 1 du rapport précité témoigne des efforts communs engagés par les caisses de retraite et l'INPES pour développer :

  • l'expertise autour des messages clés de promotion de l'autonomie des personnes âgées (Quels messages véhiculer ? A quelles étapes de la vie ? Comment ?) ;
  • la professionnalisation des acteurs chargés de relayer les messages de prévention et d'accompagner les retraités fragilisés mais non dépendants.


Sur ces deux axes de travail, le partenariat engagé avec l'INPES doit permettre de développer les compétences professionnelles et la connaissance collective des mécanismes d'appropriation des messages dans le but de renforcer l'efficience des actions menées conjointement par les caisses de retraite et de retraite complémentaire.



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