Lancement de « L'Alliance France - pour le Mieux-Vivre » par l'ICCR

Intervention de scientifiques, économistes de la santé, et politiques.

Publié le 31 mars 2014






La création de "l'Alliance France - Pour le Mieux-Vivre" constitue une véritable croisade pour l'amélioration du mode de vie, la lutte contre l'obésité et les maladies cardiométaboliques.

« L'ALLIANCE FRANCE POUR LE MIEUX-VIVRE » représente un tournant majeur dans la lutte contre l'obésité abdominale, grâce à une approche globale, qui rassemble pour la première fois en France plusieurs experts français : scientifique, économiste de la santé et politique, dans un but commun : l'amélioration du mode de vie des français.


Rassembler pour mieux agir : un petit effort quotidien pour une amélioration majeure de la santé publique en France

L'Alliance France pour le Mieux-Vivre est une initiative de la Chaire Internationale sur le Risque Cardiométabolique (ICCR).
Elle s'inscrit dans la continuité de "European Healthy Lifestyle Alliance" créée à Bruxelles le 17 Septembre 2013.

L'objectif de ces "Alliances" est de rassembler et faire travailler ensemble des scientifiques, des politiques, des économistes de la santé, des institutions et groupes d'intérêt.
La lutte contre l'obésité, abdominale en particulier, et ses conséquences sur le diabète de Type 2 et les maladies cardiovasculaires est l'enjeu de santé de la décennie.

« Nous faisons face à un véritable problème de santé publique mondial, la France n'y échappe pas. Nous en faisons notre cause et nous préconisons simplement de : "bien manger, bien boire et bouger", une adaptation de notre mode de vie accessible par étapes », déclare Jean-Claude COUBARD - Directeur Exécutif de l'ICCR.


Institutions politiques : l'obésité, un enjeu politique et économique majeur !

Sophie AUCONIE, Députée Européenne depuis 2009 et Membre de la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire depuis 2011, axe son programme politique autour de sujets liés à la qualité nutritionnelle et à la forme physique.
Elle co-préside également le groupe de travail « Les amis du Sport au Parlement Européen ».
Outre ses actions dans le domaine de la santé publique, elle s'engage fortement autour des problématiques liées à l'eau, notamment à travers son rôle de gouverneur au Conseil Mondial de l'Eau.

Sophie AUCONIE, en intégrant l'Alliance France pour le Mieux-Vivre partage et s'associe aux messages de l'ICCR auprès des Institutions politiques, dont le Parlement Européen.


L'inactivité physique : première cause de mortalité en France

Une étude de l'OMS, publiée en 2012, démontre que l'inactivité physique est responsable de 10% des décès en Europe.
Grâce à un changement du mode de vie, l'OMS estime que 75% des cas de maladies cardiovasculaires sont évitables.

C'est un enjeu de santé publique très important car en 2007 notamment, 17,9 milliards d'euros ont été dépensés.


Une diminution de 30% des risques de cancer grâce à l'activité physique

Le Pr. Martine DUCLOS, Chef de Service de Médecine du Sport au CHU de Clermont-Ferrand et membre de l'Alliance France pour le Mieux-Vivre, s'appuie sur les Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer pour expliquer que « sur 10 millions de nouveaux cas de cancer par an, entre 1/4 et 1/3 (dont 30% représentent des cancers du sein et du colon) pourraient être évités avec un mode de vie plus sain. En effet, une diminution de 30 à 40% des risques de mortalité et de récidive du cancer du sein et du colon serait possible grâce à la pratique d'activité physique régulière. »


43% des adultes sont en surpoids en France, un chiffre qui ne tend pas à ralentir (d'après l'OCDE)

D'après une étude - réalisée par l'OCDE - qui doit paraître en mai 2014, on constate des signes de ralentissement de l'épidémie d'obésité notamment en Angleterre, en Espagne et aux États-Unis.
« En France, les taux d'obésité et de surpoids sont relativement bas par rapport aux autres pays de l'OCDE, 43% des adultes étant en surpoids contre 53% en moyenne dans l'OCDE. Cependant, la France a connu une augmentation graduelle des taux d'obésité et de surpoids au cours des dernières décennies, sans aucun signe de ralentissement contrairement à d'autres pays », révèle Franco SASSI, Economiste de Santé, Membre de l'OCDE et membre de l'Alliance France pour le Mieux-Vivre.


Gagner une année de vie en pleine santé grâce à la stratégie de prévention (d'après l'OCDE)

L'OCDE a montré qu'une stratégie globale de prévention contre l'obésité associant un programme de promotion de la santé en milieu scolaire, une campagne d'information dans les médias, un accompagnement intensif des personnes à risque par un médecin et un diététicien, l'étiquetage nutritionnel obligatoire, et l'auto-régulation de la publicité alimentaire destinée aux enfants par l'industrie, permettrait de gagner une année de vie en pleine santé pour une personne sur 8 en Europe.

Franco SASSI nous explique que cette stratégie reviendrait à 17 euros par habitant et par an, ce qui ne représente qu'une petite fraction des dépenses de santé.


En plus de l'indice de masse corporelle (IMC), la mesure du tour de taille s'impose

Habituellement mesuré par l'Indice de Masse Corporelle (IMC), le nombre de cas d'obésité ne cesse d'augmenter depuis ces quinze dernières années.
En s'appuyant sur l'Etude Obépi réalisée en 2012, le professeur Beverley BALKAU, Directrice émérite de recherche à l'INSERM, et membre de l'Alliance France pour le Mieux-Vivre, déclare une hausse de 0,51% par an de cas d'obésité chez les femmes et 0,37% par an de cas d'obésité chez les hommes.

La mesure du Tour de Taille doit être prise en compte et devenir un élément majeur du diagnostic médical.
En appréciant ce marqueur, l'étude Obépi montre que l'augmentation de cas d'obésité est plus significative avec une augmentation de 1,20% par an chez les femmes et 0,60% par an chez les hommes.
« Cela est dû à l'augmentation de la masse de graisse autour de l'abdomen et à la perte de masse maigre au niveau des muscles », explique le Pr. Beverley BALKAU.

L'étude européenne InterAct, à laquelle la France a participée, a montré l'importance de l'IMC dans l'incidence de nouveaux cas de diabète, mais à l'intérieur de chaque classe de l'IMC, le tour de taille est également important, avec des résultats similaires chez les hommes et chez les femmes.

« Il est devenu nécessaire d'adopter un nouveau mode de vie : une meilleure alimentation ainsi que la pratique régulière d'activité physique sont indispensables » précise le Pr. Beverley BALKAU.





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