Funéraire : les Français veulent passer au vert !

Selon un sondage TNS SOFRES les Français souhaitent une évolution forte du funéraire, notamment vers plus d’écologie

Publié le 22 octobre 2009

Selon une étude TNS SOFRES « Le funéraire de demain » réalisée pour Le Voeu (1), les Français souhaitent une évolution forte du funéraire, notamment vers plus d’écologie, à l’instar de ce qui se pratique ailleurs en Europe. Un dernier geste, en faveur de l’environnement, avec des obsèques écologiques ? Interrogés pour la première fois sur ce thème, 70% des Français se montrent intéressés par des « funérailles vertes ». Une attente que Le Voeu intègre dans son offre de services, dans le cadre d’une démarche citoyenne et responsable… jusqu’au bout de la vie.


Pourquoi la mort ne serait-elle pas considérée comme l’ultime geste éco citoyen ?


Pour la 1ère fois, LE VOEU donne la parole aux Français sur le thème du funéraire et de l’écologie. Les opinions exprimées dans le cadre de l’enquête nationale TNS SOFRES témoignent d’une véritable sensibilité pour des « funérailles vertes », accréditant l’engagement du VOEU en faveur d’une démarche plus respectueuse de l’environnement.
Parce que « c’est à chacun d’entre nous d’agir pour l’environnement », LE VOEU souhaite interpeller les pouvoirs publics français sur la nécessité d’adopter dès à présent une véritable démarche éco citoyenne dans le secteur funéraire. Et en faire un nouvel acteur moteur, en faveur du développement durable.

En Europe, des modèles à suivre


La France accumule un lourd retard par rapport à ses voisins européens et anglo-saxons. Dans ces pays, la démarche respectueuse de l’environnement intègre déjà tous les aspects de la filière : utilisation de matériaux composites pour les articles funéraires (cercueils en papier, en carton, en herbe de mer, capitons biodégradables…), modes de crémation verte, création de cimetières paysagers et forestiers… pour répondre au plébiscite croissant du public en faveur d’un retour à la nature.


Crémation et environnement relèvent d’une même philosophie. Ils témoignent d’un profond changement de mentalités en faveur d’une vision hygiéniste du corps et du respect de la nature. Ce n’est donc pas une coïncidence si les pays qui enregistrent les plus forts taux de crémation (72% au Danemark, 70% en Grande-Bretagne, 69% en Suède, 52% aux Pays- Bas, 43% en Allemagne…) sont également ceux qui intègrent déjà la dimension environnementale au coeur des funérailles.


(1) Sondage réalisé du 10 au 11 septembre 2009 auprès d’un échantillon national de 1010 personnes
représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogée en face à face.


En France, la crémation est une pratique en forte progression, représentant déjà 28% des obsèques en 2007 (source AFIF), avec une surreprésentation dans les grandes villes. Ce taux, qui reste encore un des plus faibles d’Europe, devrait atteindre 50% des décès à l’orée 2030 (source CREDOC). Oublié des débats publics actuels, le funéraire écologique en France est appelé à s’imposer comme un enjeu majeur à court terme, en réponse au développement exponentiel de la crémation.


Les obsèques, source de pollutions multiples


60% des Français estiment que l’environnement doit être pris en compte dans l’organisation des funérailles. Une prise de conscience nouvelle en réponse à une réalité : les obsèques peuvent constituer une source de pollution mportante, même s’il n’existe à l’heure actuelle aucune étude approfondie sur le sujet.


Si le choix de la crémation témoigne souvent d’une préoccupation environnementale de la part du particulier, ce mode de sépulture représente paradoxalement une source de pollution majeure. Rejet de gaz toxiques, poussières de mercure, consommation considérable d’énergie pour la combustion du corps… Plus « propre », l’inhumation n’en reste pas moins vecteur de toxicité. L’usage de solvants dans les colles, les poignées et ornements métalliques, le vernis des cercueils, les capitons et autres articles funéraires non biodégradables… ont une répercussion directe sur l’environnement.


Certains pays européens encadrent ces risques avec une législation adaptée. Ainsi au Danemark, les cercueils vernis sontils désormais interdits. En Italie, les décorations et ornements sont retirés. En Allemagne, le défunt doit être vêtu avec des habits biodégradables… Quid de la France ?


Les pouvoirs publics français n’ont pas encore légiféré sur le sujet. A ce jour, seuls les Maires semblent porter un intérêt aux préoccupations environnementales dans le funéraire. Au nom du principe de précaution, les élus locaux ont ainsi généralisé la mise en place de systèmes de filtration dans le cahier des charges relatif à la construction de crématoriums. Or les Français plébiscitent l’intervention des pouvoirs publics pour intégrer la dimension environnementale au coeur des funérailles. D’après l’enquête TNS SOFRES, l’Etat a un véritable rôle à jouer, à la fois par des mesures incitatives pour responsabiliser les particuliers (38% des personnes interrogées se prononcent en faveur d’une TVA réduite à 5,5% pour les personnes qui opteraient pour des funérailles écologiques) mais également par la mise en place d’un véritable encadrement législatif (37% se prononcent en faveur de la mise en place de normes strictes pour la construction et l’exploitation d’un crématorium).


LE VOEU s’engage pour un funéraire français responsable... et renouvelé


Le VOEU réfléchit aujourd’hui à une gamme d’articles funéraires plus respectueuse de l’environnement, à commencer par des cercueils écologiques, spécialement conçus pour la crémation et entièrement personnalisables par les familles. Ce nouveau dynamisme témoigne par ailleurs de l’ambition retrouvée du VOEU au service des familles. LE VOEU s’applique ainsi à renouer les solidarités intergénérationnelles et oeuvre désormais auprès des particuliers pour favoriser la transmission d’un héritage affectif à leurs proches. En un mot, il s’agit de préserver la mémoire et transmettre un patrimoine individuel et collectif. En lançant la « Collection Vie & Mémoire by Le Voeu », il enrichit son coeur de métier historique consacré à la prévoyance obsèques, et élargit ses activités avec le lancement d’une gamme innovante de services funéraires.


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