Comment éviter un AVC après un AIT ?

L'AIT, contrairement à l'AVC, n'endommage cependant aucune partie du cerveau et ses symptômes ne sont généralement plus visibles au bout d'une heure. On détecte l'AIT en fonction des symptômes apparents, et les causes étant diverses, ces dernières sont diagnostiquées grâce à de différents examens à l'hôpital.

L'AIT peut être précurseur d'un AVC ischémique, c'est pourquoi, lorsque vous avez eu un AIT, vous êtes plus susceptible de faire un AVC au cours des prochaines 24 à 48 heures. Pour cette raison, il est extrêmement important d'identifier l'AIT et de le traiter afin de prévenir un possible AVC.

Comment survient l'AIT ?

L'AIT ressemble donc à l'AVC et va se manifester sous la forme d'une baisse brutale de force, d'une perte de sensation d'un côté du corps tel que votre bras, votre jambe, d'une baisse de la vision, de difficulté à s'exprimer, etc. Ces symptômes sont temporaires et disparaissent donc dans l'heure qui suit. Si vous ressentez l'apparition d'un de ces symptômes, il est ensuite nécessaire de se rendre à l'hôpital. Le diagnostic se fait sous la forme d'interrogatoire et d'examens (une imagerie cérébrale, une prise de sang pour vérifier les taux de cholestérol, la présence d'un diabète ou autre, un électrocardiographe pour surveiller votre rythme cardiaque...) afin de déterminer les causes de votre AIT. Généralement, tout comme l'AVC, la cause de l'AIT est le détachement d'un caillot sanguin ou d'une plaque lipidique d'athérosclérose qui va aller boucher une artère cérébrale.

Une tomodensitométrie ou une imagerie par résonance magnétique sont réalisées afin de s'assurer que vous ne risquiez pas d'AVC ou que vous n'ayez pas une quelconque tumeur cérébrale par exemple. Le médecin pourra également déterminer si un tissu de votre cerveau ne fonctionne plus en vous faisant une IRM pondérée, ce qui va notamment lui permettre de déterminer si vous êtes victime d'un AVC ou d'un AIT (les symptômes sont en effet très similaires et se différencient en fonction de leur durée).

Les facteurs de risque que vous pouvez prévenir pour éviter un AIT sont les suivants : le taux de cholestérol, l'hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète, l'obésité, l'insulinorésistance sont à surveiller, tout comme le volume d'alcool que vous ingérez chaque jour, votre alimentation, votre activité physique, un grand stress mental quotidien ou des problèmes cardiaques... Les causes sont nombreuses et variées. L'AIT va généralement toucher une personne à l'âge déjà assez avancé, notamment les hommes, et en particulier ceux qui ont des antécédents (familiaux également) d'AVC.

Comment prévenir l'AVC après l'AIT ?

L'AIT doit rapidement être traité puisqu'il engendre le risque d'un AVC dans les heures suivantes. Afin d'éviter que cela n'advienne, des médicaments qui vous aideront à fluidifier le sang vous seront proposés. Les causes précises de votre AIT seront étudiées grâce à des tests sanguins et d'imagerie cérébrale. Il est recommandé de surveiller votre taux de cholestérol, de sucre, toute hypertension artérielle et d'arrêter de consommer du tabac.

En cas de suspicion, il est important d'immédiatement contacter le SAMU : si le bilan n'est pas inquiétant, vous pourrez rester chez vous, et si au contraire un AIT est diagnostiqué, vous serez traité afin de ne pas risquer d'AVC.

Il est en somme très important de veiller à votre alimentation et votre activité physique en général lorsque vous prenez de l'âge afin d'éviter tout AIT ou AVC. Si vous ressentez cependant l'apparition de tout symptôme évoqué plus haut, il est primordial d'appeler ou de vous rendre aux urgences sans hésitation.