stress oxydatif : prise en charge par le groupe France Mutuelle

Il serait le principal responsable du vieillissement et de certaines pathologies.

Publié le 23 septembre 2008

France Mutuelle, à l’écoute de chaque avancée en matière de prévention santé, propose à ses assurés une prise en charge du bilan de « stress oxydatif ». Il serait le principal responsable du vieillissement et de certaines pathologies. Le « stress oxydatif » reste encore à ce jour peu ou pas dépisté. En encourageant sa prévention, France Mutuelle poursuit son engagement de mutuelle responsable et citoyenne.

 

Qu’est-ce que le « stress oxydatif »?

Le « stress oxydatif » est un phénomène biologique, sans rapport avec le sens communément reconnu au stress. Dans cette expression, oxydation reste le terme prédominant et désigne une agression biologique des composants de l’organisme. Elle pourrait s’apparenter à « une rouille » de l’organisme exposé à l’oxygène.
En effet, l’oxygène indispensable à la vie est également générateur de radicaux libres, nocifs pour l’organisme. Lors d’un bon fonctionnement, les antioxydants apportés par l’alimentation, ajoutés à ceux que l’organisme synthètise, suffisent à lutter contre ces radicaux libres. Mais en cas de déficience de ces antioxydants, le corps se met en situation de « stress oxydatif. »
Ce dernier peut entraîner jusqu’à la mort de certaines cellules et se retrouverait de fait impliqué dans de nombreuses pathologies tels que les cancers, les maladies cardio-vasculaires ou encore neuro-dégénératives. L’accumulation de dégâts oxydatifs infligés par les radicaux libres serait par ailleurs la cause majeure la plus vraisemblable du vieillissement.

 

Les facteurs du « stress oxydatif » et les moyens de préventions

 

L’oxygène est loin d’être le seul élément provocateur de ce stress particulier. Bien d’autres facteurs génèrent des radicaux libres et contribuent à une diminution des défenses de l’organisme face à ceux-ci. Ainsi le tabagisme arrive en tête des pratiques à risque, la combustion du tabac provoquant directement la fabrication de radicaux libres. Une pratique trop intensive ou mal maîtrisée d’un sport peu également favoriser le « stress oxydatif », tout comme l’exposition prolongée à une pollution par l’ozone.
Il est enfin très important de noter que ces facteurs peuvent s’additionner, augmentant l’exposition au « stress oxydatif ».

 

Il existe cependant de nombreux actes de prévention, également à effets cumulatifs. Ainsi, une alimentation équilibrée se révèle particulièrement bénéfique pour lutter contre ce « stress oxydatif », notamment la consommation de fruits et légumes colorés qui offrent la plus grande variété d’antioxydants. La pratique régulière d’activités physiques non agressives prévient également de façon efficace l’apparition de cette oxydation. Il est enfin bien évidemment conseillé de ne pas fumer ou de réduire sa consommation de tabac, ainsi que d’aérer régulièrement son espace de vie afin de renouveler l’air.
Enfin, faire un bilan serait le meilleur moyen d’évaluer le degré d’exposition au « stress oxydatif » et les risques encourus par le patient de développer les pathologies qui lui sont associées.

Jacques Garot, Directeur Général de France Mutuelle

« Le « stress oxydatif », bien que nouvellement mis à jour, serait pourtant lié à de nombreuses pathologies et participerait activement au vieillissement général de la personne.

Le bilan permettant d’évaluer le niveau de « stress oxydatif » consiste à une prise de sang réalisée dans un laboratoire agrée et une analyse réalisée dans un centre spécialisé.

Peu de généralistes ou spécialistes le prescrivent à l’heure actuelle, en raison probablement de son caractère très récent. Soit ils le méconnaissent, soit ils en nient encore le bien-fondé.

Cependant, si nous proposons à nos adhérents une prise en charge de cet examen préventif, c’est qu’il ne faut rien négliger des avancées de la médecine surtout lorsqu’elle ne présente aucun risque pour l’individu.

Il serait dommage qu’une nouvelle approche, soutenue par des institutions telle que l’INSERM, ne soit pas prise en compte par France Mutuelle. »

Le bilan de « stress oxydatif »

Depuis de nombreuses années, l’Unité de recherche 551 de l’INSERM de la Pitié Salpetrière et l’Ecole Supérieure de Physique Chimie de Paris mènent en collaboration des travaux de recherche autour du stress oxydatif.
Les résultats de ces travaux sont la mise au point et le brevet de 2 bilans permettant d’évaluer son niveau de stress oxydatif :

  • Oxyscale : à travers l’étude de 15 marqueurs biologiques, on établit une cartographie précise de l’état et du niveau de stress oxydatif. Ce bilan complet mais relativement coûteux permet non seulement le diagnostic, mais également la quantification et la qualification du stress oxydatif constaté.

 

  • Oxyscreen : permet de prédire sans grand risque d’erreur le score de l’Oxyscale grâce à l’analyse de 5 marqueurs biologiques. Ce bilan allégé est une bonne base pour un 1er diagnostic.

 

L’engagement de France Mutuelle porte principalement sur le bilan Oxyscreen, pour lequel le montant remboursé est fonction de la formule d’adhésion choisie par l’assuré mais aussi sur le bilan Oxyscale, éventuellement nécessaire.

Un bilan de suivi annuel (voire tous les 2 ans) est suffisant pour contrôler le niveau de « stress oxydatif » (hors maladie évolutive).

La liste des laboratoires référencés pratiquant ces bilans est disponible sur le site du Centre d’Informations Scientifiques sur le Stress Oxydatif. *
www.cisso.info

* Le Centre d’Informations Scientifiques sur le Stress Oxydatif est le fruit d’une collaboration entre le Centre d’Investigations Bio cliniques du Stress Oxydatif, de l’Unité INSERM 551 et de l’Ecole Supérieure de Physique Chimie de Paris. Il propose au public une information complète et accessible sur le stress oxydatif.
Le CISSO est notamment piloté par le Docteur Michel Brack, médecin attaché à l’Unité INSERM 551.
Il s’est spécialisé depuis près de 15 ans dans la recherche pour la détection, la détermination, la qualification et le traitement du stress oxydatif. Il a notamment collaboré au développement d’une superoxyde dimustase végétale (antioxydant majeur injectable) traitement historique des fibroses post-radiques évolutives et la création de puces ADN aidant à l’exploration du stress oxydatif.
Il est aussi « le père » des 2 bilans cités précédemment.

 


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