L'Observatoire B2V des Mémoires officiellement lancé !

Le groupe B2V, spécialiste de la protection sociale, a inauguré le 16 avril 2013, cet outil innovant dont le Conseil Scientifique est présidé par le professeur Francis Eustache.

Publié le 17 avril 2013



Pourquoi l'Observatoire B2V des Mémoires ?


Explorer la Mémoire sous toutes ses formes

La mémoire est un sujet de préoccupation pour toutes les générations.
La mémoire est intimement liée au parcours de vie des hommes.
Des apprentissages de l'enfance, aux phénomènes de vieillissement, en passant par la formation des souvenirs.
Vie privée, environnement professionnel, communauté, collectivité sont impactés et forgent les individus, leur identité, leur mémoire.

C'est pourquoi, l'Observatoire a choisi de s'intéresser à la mémoire sous toutes ces facettes, aux mémoires plurielles en rassemblant un conseil d'experts spécialistes de la mémoire, des mémoires dans leurs domaines respectifs : les neurosciences bien entendu mais aussi l’histoire et la philosophie avec une volonté de partage des savoirs et des réflexions sur le monde qui nous entoure.
Toutes ces disciplines agissent et interagissent sur l'évolution de nos sociétés.

Mémoire individuelle, mémoire collective, mémoire d'entreprise, mémoire numérique...
Toutes ces formes de mémoires participent à l'histoire et à la construction des individus.

L'Observatoire est un lieu d'interface entre les disciplines, de partage des savoirs et de réflexions communes.

Centraliser la connaissance et la transmission des savoirs autour de la Mémoire

Offrant un accès d’informations et de connaissance pour tous sur la base des travaux de chercheurs renommés et pluridisciplinaires (neurosciences et sciences humaines), l’Observatoire B2V des mémoires se veut être une plate-forme d’ouvertures des nouveaux savoirs sur la mémoire sous toutes ses formes.

Cet Observatoire a une triple vocation :

  • soutenir la recherche et l'innovation,
  • informer et vulgariser,
  • contribuer à l'émergence des moyens de prévention.

En 2013, l'Observatoire débutera notamment la première cartographie des sources de mémoire, représentation qui permettra de comprendre, visualiser, projeter les différentes sources de nos mémoires.

Valoriser un enjeu sociétal majeur

La Mémoire et ses méandres encore mal connus sont devenus, avec le vieillissement de la population et ses conséquences sociales, un sujet de curiosité et de préoccupation pour le grand public.
Il s’agit d’un enjeu de recherche et de développement de premier plan.

Avec 850 000 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer en France aujourd'hui, la prévention et la connaissance des mécanismes du cerveau et de la mémoire apparaissent comme essentielles.

Sous ce prisme, l'Observatoire B2V des mémoires prend un relief particulier.

Réunir les plus éminents spécialistes de la Mémoire

En réunissant les experts de leurs disciplines, l'Observatoire B2V des mémoires a choisi de s'inscrire dans une démarche qualitative et pérenne.
Présidé par Francis Eustache, Neuropsychologue, Directeur de l'unité de recherche U1077 de l’Inserm à l’Université de Caen/Basse-Normandie, Directeur d’Etudes à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE), il est composé de :

  • Hélène Amieva, Professeur de psychogérontologie.
    Doctorat neurosciences et neuropharmacologie, Inserm (U 897), Université Victor Segalen Bordeaux 2.

  • Jean-Gabriel Ganascia, Professeur à l'Université Pierre et Marie Curie Paris VI.
    Laboratoire d'informatique de Paris VI (LIP6) – Cnrs. Labex Obvil.
    Directeur de l'équipe ACASA du LIP 6 membre du directoire du Labex Obvil.

  • Robert Jaffard, Professeur émérite.
    Institut de neurosciences cognitives et integratives d’aquitaine (Incia), (Umr Cnrs 5287 /Cnrs Umr 5228) Université de Bordeaux.

  • Denis Peschanski, Historien, Directeur de recherche au Cnrs, directeur scientifique de l'équipement d'excellence Matrice, Président des conseils scientifiques du Mémorial de Caen et du Mémorial du camp de Rivesaltes.

  • Bernard Stiegler, depuis avril 2006, il dirige l'institut de recherche et d'innovation (IRI) créé au sein du Centre Georges Pompidou à son initiative.


C’est pour l’ensemble de ces raisons que B2V, groupe de protection sociale, qui a vocation à suivre les individus tout au long de leur vie de salariés puis lors de leur retraite, et se trouvant par ailleurs très engagé dans l'accompagnement et la prévention du vieillissement, a choisi de créer cet Observatoire unique en son genre.





Les missions et actions de l'Observatoire B2V des Mémoires


Missions et actions de l'Observatoire B2V des Mémoires

L'Observatoire B2V des mémoires se définit comme un laboratoire « sociétal » à vocation multiple.
Il poursuit plusieurs objectifs.
Un programme d'actions a été défini en fonction de ceux-ci.


A/ Recherche et innovation

  • La Cartographie de l'Observatoire

    C'est en 2013 que débute la création et la mise en place de la cartographie des sources de mémoires.

    Il n'existe pas aujourd'hui de représentation qui permette de comprendre, visualiser, projeter les différentes sources de nos mémoires.
    Après avoir demandé aux experts du conseil scientifique de répertorier ces différentes sources, d'approfondir chacune d'entre elles, d'en imaginer les liens, l'Observatoire procédera à l'élaboration de la première cartographie de ces sources de la Mémoire.

    Ce projet permettra d'en matérialiser pour la première fois les liens dynamiques qui l'animent et les sources qui la constituent.
    C'est par la conjonction du domaine neuroscientifique, de l'histoire, de la philosophie, de la psychanalyse, de la biologie, (etc.) et aussi par la contribution d'experts en recherches sensorielles (odorat, goût, toucher...), que naitra cette carte des origines et des résurgences des mémoires humaines.

    La cartographie des sources de mémoires révèlera l'apport de l'Observatoire B2V dans son ambition de révéler au plus grand nombre comment nous portons nos mémoires, ou comment nous sommes portés par elles...
    Le projet mettra en lumière leurs manifestations, leurs rappels, leurs stimulations, leurs déclencheurs....
    Il s'agira également de mettre en valeur les liens entre les différents types de mémoires sur le plan individuel et collectif, et par rebonds - historique, cultuels, culturelles - les processus mémoriels constituant une identité.

    Cette cartographie s'enrichira en permanence au fur à mesure des découvertes des sciences humaines, médicales, technologiques, constituant un objet vivant, en évolution constante.

    Enfin la cartographie sera un élément de référence permanent de l'Observatoire.
    Elle sera visible sur le site de l'Observatoire www.observatoireb2vdesmemoires.com


  • Une bourse doctorale

    Sous l'égide du Conseil scientifique, l'Observatoire B2V des mémoires soutiendra des projets de recherches pluridisciplinaires sur la mémoire en finançant notamment une bourse de contrat doctoral sur trois ans.
    Cette bourse permettra à un étudiant européen titulaire d'un master depuis moins de deux ans de poursuivre et finir sa thèse.
    Cet étudiant appartiendra à un laboratoire français.

    L'appel de candidature lancé mi-mars sera clôturé fin mai.
    Les dossiers seront évalués par deux rapporteurs.
    La bourse sera attribuée fin juillet 2013 par un conseil présidé par Francis Eustache, et des experts contributeurs.


  • Diffuser la connaissance

    Il s'agit de réunir et diffuser la connaissance autour de la mémoire humaine avec des apports pluridisciplinaires grâce à la contribution de ses membres mais aussi celles d'éminents spécialistes qui pourront être sollicités ponctuellement sur des thématiques spécifiques comme la nutrition, la musique, le langage...
    Le propos est d'enrichir et d'apporter une connaissance aussi large que pointue possible.
    Il s'attachera donc à diffuser études et expertises mais également à vulgariser pour informer le plus grand nombre.


  • A la rencontre du public

    L'Observatoire B2V des mémoires organisera des colloques et conférences afin de communiquer sur des faits scientifiques établis.
    Il permettra de poser les enjeux de la mémoire dans notre société et d'initier la réflexion sur des recherches prospectives liées aux mémoires (individuelle, en entreprise, collective).

    Le but sera de partager, en organisant des conférences, les recherches et les découvertes sur la mémoire, auprès des scientifiques, des entreprises, des seniors, des scolaires, des institutionnels, du grand public sur les enjeux de la mémoire et de sa prévention.

    Un site internet dédié : www.observatoireb2vdesmemoires.com

    Média universel par excellence, Internet permettra une diffusion massive des travaux de l'Observatoire.
    Il sera composé de diverses rubriques où la communauté scientifique et le grand public pourront s'informer des travaux et de l'agenda de l'Observatoire.



B/ Prévention

Deux initiatives sont d'ores et déjà lancées.

  • Remise d'un Prix

    Il récompensera des projets innovants en lien avec l'activité de l'Observatoire et l'action sociale du Groupe.

    En 2013, les sujets choisis sont les suivants :

    - « Soutenir les liens intergénérationnels par la transmission de la mémoire collective »
    - « Favoriser la préservation des facultés cognitives et mnésiques des seniors » .

    Ce prix annuel fait l'objet d'un appel à candidature en mars pour une remise des dotations en novembre.
    Il est ouvert auprès d'organismes non lucratifs (associations, collectivités...).

  • Engager des actions pilotes

    Leur mise en place permettra de préempter un sujet, d'investiguer, de réfléchir sur une thématique en lien avec la mémoire humaine.

    Les actions pilotes réalisées par l'Observatoire permettront de faire intervenir des experts contributeurs sur d'autres disciplines dans une optique de découvertes et de prévention.

    Par exemple, certaines actions auront pour thématiques : mémoire et nutrition ou la mémoire olfactive.




Le Conseil Scientifique de l'Observatoire B2V des mémoires


Le Conseil Scientifique de l'Observatoire B2V des Mémoires

Placé au coeur du dispositif, Le Conseil Scientifique est garant et référent de l'Observatoire, de ses missions et de la transversalité de sa démarche.
Il valide et cautionne les travaux de l'Observatoire.
Il conseille et réfléchit à des actions.
Il met sa créativité au service de l'Observatoire.

Présidé par Francis Eustache, il est composé de 6 membres : 3 experts en neurosciences et 3 experts en sciences humaines (histoire, philosophie).


A/ Experts intervenant en neurosciences

  • PR. HELENE AMIEVA
    Professeur de Psychogérontologie
    Doctorat Neurosciences et Neuropharmacologie - INSERM (U897) - Université Victor Segalen - Bordeaux 2

    Axes de recherches :
    Epidémiologie du déclin cognitif dans les maladies neurodégénératives au moyen d'études de cohortes en population longitudinale.

    Co-investigatrice principale et coordinatrice d' "ETNA3".
    Cette étude nationale avait pour objectif principal d'évaluer l'efficacité à long terme (2 ans) de trois stratégies thérapeutiques non médicamenteuses auprès de 650 malades.
    Il s'agissait de savoir si ces thérapies permettaient de retarder chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer l'entrée dans la phase modérément sévère à sévère de la maladie (conclusions de l'étude attendues début 2013).

    Les trois stratégies thérapeutiques :
    - la stimulation cognitive,
    - la thérapie par réminiscence,
    - un programme de prise en charge individuelle.

    Sa présence dans l'Observatoire

    « Je pense qu'il est important aujourd'hui que des caisses de retraite ou des mutuelles de santé, s'emparent du problème des maladies de la mémoire, pour les appeler à lutter contre ces troubles et encourager la prévention.
    Il ne suffit pas seulement de favoriser ou financer des actions pratiques, servant souvent de vitrine. On voit fleurir un peu partout des groupes de stimulation cognitive, auquel je crois que très moyennement, je ne suis pas persuadée que c'est de cette façon que l'on pourra prévenir les troubles de la mémoire, en particulier dans le vieillissement.


    Aussi, ce que j'ai trouvé intéressant dans la création de cet Observatoire B2V des Mémoires, c'est que cette structure est porteuse d'une double démarche.

    Tout d'abord, le Groupe B2V prend en compte l'idée que la mémoire est un phénomène plus complexe qu'il n'y paraît et qu'il est urgent et important de faire avancer les connaissances fondamentales que nous avons aujourd'hui.

    Par ailleurs, l'objectif principal de l'observatoire est de faire émerger des hypothèses crédibles, sur des pistes de prévention des troubles de la mémoire. »

  • PR. FRANCIS EUSTACHE
    Neuropsychologue, Directeur d'Etudes à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE)
    Il dirige l'Unité de Recherche U1077 de l'INSERM à l'Université de Caen/Basse-Normandie.

    L'Unité de Recherche U1077 de l'INSERM de Caen est une structure dédiée totalement à l'étude de la mémoire humaine et de ses maladies.
    Spécialiste en neuropsychologie de la mémoire, il dirige les recherches sur les troubles de la mémoire et le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives.

    Il a pris la direction du GIP Cyceron au 1er janvier 2013.
    Cyceron est une plate-forme d'imagerie au sein de laquelle sont menées depuis 1985 des recherches biomédicales dans le domaine des neurosciences : l'investigation du système nerveux, du niveau moléculaire au niveau de l'organe, mettant en oeuvre, notamment, la tomographie par émission de positons et l'Imagerie par Résonance Magnétique Nucléaire.

    Il est notamment l'auteur de « Les chemins de la mémoire » avec B.Desgranges.

    Le Pr Eustache a été choisi pour être le président du conseil scientifique de l'Observatoire B2V des mémoires.

    Sa présence dans l'Observatoire


    « C'est une belle idée.
    En effet, la mémoire n'est pas simplement une fonction mentale.
    C'est une fonction que l'on connait de mieux en mieux et à laquelle on s'intéresse de plus en plus.
    On se pose beaucoup de questions sur la mémoire, son fonctionnement et ses dysfonctionnements, et le fait qu'il y ait un observatoire dédié est une innovation qui m'a séduit.


    La notion de recherche pluridisciplinaire, avec la dimension « prévention », est la particularité de cet Observatoire pour avancer dans l'étude de la mémoire et sa compréhension.

    Le fait d'avoir différentes disciplines impliquées, avec une pensée particulière pour les sciences humaines dans un sens très large, de la psychologie à l'histoire ou la sociologie, sera très intéressant.

    J'ai la chance et le privilège d'être le président du conseil scientifique, mais je veux vraiment que ce soit une oeuvre commune.

    Quel est le fonctionnement de la mémoire dans la vie quotidienne, on pense à la mémoire individuelle bien sûr, mais comment cette mémoire est modulée par la mémoire collective ?
    Ce sont des thèmes pas si fréquemment traités par les scientifiques car ils sont très spécialisés.
    Il y a certes une biologie de la mémoire, une psychologie de la mémoire, des historiens qui s'intéressent à la mémoire collective, mais en revanche, des projets qui essayent de faire l'interface de ces différentes approches, c'est beaucoup plus rare et c'est généralement là que se font les grandes découvertes.
    C'est ce que l'on souhaite mettre en oeuvre dans cet Observatoire B2V des mémoires
    . »

  • PR. ROBERT JAFFARD
    Professeur émerite
    Institut de Neurosciences Cognitives et Intégrative d'Aquitaine (INCIA), [UMR CNRS 5287 /CNRS UMR 5228] - Université de Bordeaux

    Ses principales activités de recherche portent sur la neurobiologie de l'apprentissage et de la mémoire.
    En 1988, Robert Jaffard prend la direction du laboratoire de neurosciences cognitives associé au CNRS.
    Son équipe s'intéresse à l'implication d'une région du cerveau, l'hippocampe, dans la mise en mémoire, puis à l'implication d'un médiateur cérébral dans l'apprentissage, l'acétylcholine.
    L'acétylcholine est le médiateur dont on déplore la perte chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Les travaux portent ensuite sur l'étude de modèles animaux et des mécanismes cérébraux du fonctionnement de la mémoire déclarative/relationnelle, sur l'analyse des mécanismes
    neurobiologiques de la peur conditionnée et enfin sur les réorganisations cérébrales associées au processus de consolidation à long terme.
    Avec son équipe, il a également montré, à partir d'expériences sur l'animal, que l'administration d'acide rétinoïque ou une supplémentation en vitamine A supprimaient sélectivement les déficits de mémoire de travail et/ou de mémoire à long terme du sujet âgé et que ces effets bénéfiques s'accompagnaient d'une expression accrue de certains marqueurs de plasticité dans l'hippocampe et dans le cortex.
    Il est également professeur associé à l'université de Laval (Québec).

    Sa présence dans l'Observatoire


    « Ce qui m'a interpellé dans la création de cet Observatoire, c'est l'apport qu'il permettra, tant aux scientifiques qu'au grand public.
    Je pense qu'il est important que les scientifiques aient connaissance de ce nouvel Observatoire à la fois pour le soutien qu'ils pourraient recevoir et pour les connaissances qu'ils peuvent lui apporter.

    Ensuite, pour le grand public, c'est la possibilité d'être tenu informé des progrès réalisés dans les recherches sur la mémoire (neuropsychologie, maladies neurodégénératives, vieillissement, etc.).
    C'est un sujet très sociétal.
    Les gens, quel que soit leur âge, s'intéressent beaucoup à leur mémoire, bien que, dans la majorité des cas, ils en aient une connaissance assez floue.


    Par exemple, on ne sait généralement pas les que les activités intellectuelles, les contacts sociaux et même l'exercice physique ont des effets très positifs sur le fonctionnement de la mémoire, notamment chez les personnes âgées.
    Ces activités créent ce que l'on appelle une réserve cérébrale ou cognitive sous-tendue par des mécanismes neurobiologiques que l'on commence à comprendre.
    Il est maintenant avéré que de telles réserves permettent le maintien de nos activités cognitives et mnésiques à un niveau élevé et une protection contre les effets délétères d'éventuelles maladies neurodégénératives.
    Plus généralement, il est évident que l'activité pluridisciplinaire et les missions de l'observatoire dans le domaine de la mémoire individuelle et collective auront des retombées significatives, notamment dans le domaine de la prévention. »



B/ Experts intervenants en philosophie, histoire, sciences humaines

  • BERNARD STIEGLER
    Depuis avril 2006, il dirige l'Institut de Recherche et d'Innovation (IRI) créé au sein du Centre Georges Pompidou, à son initiative.

    Sous la direction de Jacques Derrida, Bernard Stiegler soutient sa thèse à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales en 1993 et obtient un doctorat de philosophie.
    Il axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles - sociales, politiques, économiques, psychologiques - portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques.

    Professeur à l'Université de Technologie de Compiègne (UTC), et directeur de l'Unité de Recherche qu'il a fondée en 1993, « Connaissances, organisations et systèmes techniques », docteur de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Bernard Stiegler a été directeur général adjoint de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), puis directeur de l'Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM) jusqu'à la fin 2005.

    Il est également professeur à l'université de Londres.

    En 1987, il conçoit l'exposition « Mémoires du futur » et en assure le commissariat au centre Georges Pompidou.

    Bernard STIEGLER est également président d'ARS INDUSTRIALIS, association créée en 2005.
    Ars Industrialis est une association d'étude et de réflexion transdisciplinaire sur le nouveau monde industriel qui émerge avec le numérique.
    Posant qu'il n'y pas de vie de l'esprit sans instruments spirituels, Ars Industrialis s'est fixé pour but d'imaginer un nouveau type d'agencement entre culture, technologie, industrie et politique autour d'un renouveau de la vie de l'esprit.
    Inscrite dans cette démarche, s'est ouvert en septembre 2010 l'école de philosophie d'Epineuil-le-Fleuriel, où Bernard Stiegler propose des cours de philosophie ouvert à tous et accessibles en ligne.

    Sa présence dans l'Observatoire


    « Tout d'abord, je suis très heureux et honoré de faire partie du conseil scientifique de cet Observatoire B2V des mémoires parce qu'il est transdisciplinaire - et évidemment parce qu'il est consacré à l'étude de mon objet favori, qui est la mémoire.
    Ma conviction profonde est qu'il faut absolument faire travailler les disciplines entre elles aujourd'hui autour de cette réalité multidimensionnelle qu'est la mémoire humaine.


    Pour ma part, je développe une proposition théorique que je compte mettre en discussion dans l'Observatoire, et que j'appelle l'organologie générale. Je considère en effet que le cerveau se caractérise par le fait qu'il n'est pas seulement organique, mais qu'il est aussi organologique.
    C'est-àdire que le cerveau est un organe qui, chez l'être humain, a une capacité d'intérioriser des organisations techniques, des organes artificiels en somme. Sans cela, l'humain n'est pas viable.
    Par exemple, sans mes lunettes je ne peux pas me promener dans la rue, sans vêtements nous ne pourrions pas vivre avec les froids de l'hiver...

    L'être humain est un être intégralement artificialisé, et c'est aussi pourquoi il doit être éduqué : chaque génération doit apprendre à vivre avec un monde qui change, et l'éducation est la condition de la capacité à exister dans un tel monde.
    C'est pour cela que l'être humain intériorise du savoir, de la culture et de la science tout au long de sa vie plus ou moins...
    Ce que le néandertalien a appris il y a 300 000 ans, je l'ai reçu en héritage non pas par la voie génétique, mais par la voie technique : la technique est la condition de l'intelligence collective aussi bien qu'individuelle.


    Aujourd'hui, nous vivons une révolution industrielle qui repose sur des mnénotechnologies numériques sont dont issus Internet, Google, Facebook, les smartphones et tant d'autres choses - et tout cela constitue l'infrastructure des technologies industrielles de la mémoire.
    Des questions nouvelles se posent et notamment du fait que ces technologies cognitives numérique, transforment la vie et l'organisation du cerveau.

    Je travaille en relation avec Maryanne Wolf, directrice du centre de recherche sur la lecture et le langage à l'université Tufts aux Etas-Unis, qui s'est spécialisée dans les effets que produisent les mutations numériques sur le cerveau des enfants.
    Il y a de grands débats dans le monde sur ce que le numérique peut provoquer dans le cerveau des enfants, ce qui est une vaste question, et où existent des opposions très fortes entre les scientifiques.
    Il est absolument impossible d'étudier ces questions seul et de tenter de répondre aux défis qu'elles nous lancent de façon monodisciplinaire : il faut des médecins, des spécialistes de la neurologie, des biologistes, des informaticiens, des philosophes, des sociologues, des historiens, des anthropologues, et bien sûr des économistes...
    J'attends donc de ce conseil scientifique que l'on puisse ouvrir les discussions, étudier des projets nouveaux, soutenir des thèses dans cette perspective transdisciplinaire.

    Cet Observatoire pourra donner aux scientifiques l'occasion de croiser les disciplines à travers de projets de thèse, ce qui est plutôt rare en France.
    Par là, il devrait constituer aussi un lieu de transmission et d'information plus accessible aux divers publics - or il est indispensable que chacun de nous comprenne mieux ce qu'il se passe dans le domaine de la mémoire de nos jours : ce sujet ne cessera de devenir plus présent dans l'actualité.

    C'est pourquoi je me réjouis que B2V ait lancé cette initiative qui peut contribuer à modifier les rapports entre la société et la science. »


  • DENIS PESCHANSKI
    Historien, Directeur de Recherche au CNRS, Directeur Scientifique de l'Equipement d'Excellence MATRICE, Président des Conseils Scientifiques du Mémorial de Caen et du Mémorial du Camp de Rivesaltes.

    Denis Peschanski est affecté au Centre d'histoire sociale du XXe siècle.
    De l'été 2001 à l'été 2005, il a été membre du conseil scientifique du CNRS (secrétaire scientifique et membre du bureau).
    De février 2006 à septembre 2008, il a été directeur scientifique adjoint au CNRS, département des sciences humaines et sociales.

    MATRICE résume l'ambition du nouveau programme à 10 ans (Memory Analysis Tools for Research through International Cooperation and Experimentations).
    Il est complété par le sous-titre : « Entre mémoire individuelle et mémoire sociale : les nécessités et les outils de l'innovation ».
    A partir de deux vastes expérimentations, l'objectif visé est de comparer le grand récit et les comportements et écrits destémoins ou des spectateurs.
    Sont mobilisés des partenaires institutionnels comme le Pres héSam (porteur) et l'université Paris 1, le CNRS, l'INA, France-Télévisions, les Archives nationales, une dizaine de laboratoires, deux ministères (Défense et Culture), des mémoriaux (Caen, Champigny et Rivesaltes) et des fondations (FMS, FMD et FR).

    La mobilisation de ces laboratoires est le signal de l'ouverture transdisciplinaire, conviant les sciences humaines et sociales, les sciences du vivant les sciences de l'ingénierie (moteurs de recherche, transcripteurs automatiques Speech to Text, capteurs électroniques, Eyetrackers).

    Sa présence dans l'Observatoire


    « J'ai trouvé la mise en place de cet observatoire originale.
    En effet, on a l'habitude de cloisonner les disciplines : les scientifiques avec les scientifiques, les historiens avec les historiens... chacun travaillant dans son périmètre.

    Lorsque Francis Eustache m'a sollicité, j'ai trouvé l'idée très intéressante.
    Nous travaillons déjà ensemble sur la mémoire.
    Il a conclu à la nécessite de rassembler différentes disciplines pour travailler sur cet objet qui, a priori, est un objet tronçonné.


    Cette volonté d'ouverture interdisciplinaire entre professionnels et scientifiques m'intéresse beaucoup.
    Il s'agit d'explorer les frontières de la connaissance.
    C'est un vrai défi.

    D'une façon plus personnelle, ce qui m'intéresse, c'est de considérer qu'il est impossible de comprendre ce que l'on appellera « la mémoire collective », ce qui anime, ce qui construit une société à divers moments, comme la seconde guerre mondiale.
    L'impact de la société sur l'individu me semble vraiment une piste innovante à creuser.
    On a toute une série d'outils à notre disposition (imagerie) pour mieux comprendre comment fonctionnent le cerveau, la mémoire et ses influences diverses.
    A partir du moment où l'on découvrira précisément le fonctionnement de la mémoire, ça nous permettra également de comprendre comment on peut soigner, réparer et anticiper des situations pathologiques, qu'elles soient individuelles ou sociales. »


  • PR. JEAN-GABRIEL GANASCIA
    Professeur à l'Université Pierre et Marie Curie - PARIS VI
    Laboratoire d'Informatique de Paris VI (LIP6) - CNRS - LABEX OBVIL.
    Directeur de l'Equipe ACASA du LIP6.
    Membre du Directoire du LABEX OBVIL.

    Axes de recherche : initialement centrées sur l'acquisition des connaissances (transfert de connaissance de l'homme à la machine) et l'apprentissage machine (comment faire pour qu'une machine apprenne d'elle-même), ses orientations scientifiques ont progressivement évolué vers la modélisation cognitive, la fouille de données et aujourd'hui les « humanités numériques ».

    Dans cette perspective, il a entrepris des recherches sur l'analyse littéraire (génétique textuelle, analyse stylistique), sur la modélisation des représentations sociales (reconstruction de stéréotypes sociaux à partir d'articles de journaux), sur la découverte scientifique et l'épistémologie, en particulier en médecine, sur la musicologie et la musique (détection de motifs récurrents, simulation d'improvisation), sur la télévision intelligente (recommandation et visualisation de programmes) et sur la lecture électronique (cartographie de contenus, augmentation des liseuses).

    Dans tous les cas, il s'agit de transmettre et d'exploiter le patrimoine avec les ressources du numérique.
    Les supports externes de mémoire se développent massivement aujourd'hui.
    Ils jouent un rôle de plus en plus important aujourd'hui, dans de multiples aspects de la vie quotidienne.
    Toutefois, l'évaluation précise de l'influence qu'exercent ces supports électroniques sur nos mémoires naturelles a été très peu poussée.

    Comment les dispositifs électroniques affectent les mémoires humaines ?
    En quoi les accroissent-elles et en quoi les diminuentelles ?
    Et, comment, en retour, l'investigation des processus mnésiques est susceptible de nous aider à fabriquer des mémoires artificielles mieux conçues ?

    Sa présence dans l'Observatoire


    « Je me passionne pour la mémoire depuis un certain nombre d'années et ce projet m'a tout de suite intéressé.

    L'Observatoire B2V des Mémoires pourra aider à favoriser des projets interdisciplinaires, en permettant à de jeunes chercheurs de travailler sur des sujets liés au développement des mémoires.

    Je pense qu'il peut aussi aider le grand public à comprendre la mémoire d'une façon générale, mais également à mieux comprendre les difficultés que l'on rencontre face à l'extraordinaire développement des supports externes de mémoires.
    Songez par exemple qu'aujourd'hui on pourrait stocker l'ensemble des 13 millions d'ouvrages imprimés à la Bibliothèque Nationale de France, sur un petit carré de 12 centimètres de cotés, une sorte de mouchoir de poche !

    Mais que ferions-nous avec cette énorme somme d'information ?
    Il va falloir que l'on trouve des outils pour se repérer à l'intérieur, pour se les approprier, il ne suffit pas de les avoir dans la poche il faut les avoir dans la tête, ce qui est autre chose.

    Par ailleurs, on sait qu'avec le vieillissement de la population, de nombreuses personnes éprouvent des difficultés à mémoriser, donc il faut savoir comment on pourrait exercer sa mémoire pour éviter de la perdre, ou plus exactement, pour retarder cette perte le plus longtemps possible.

    Puis, une fois que l'on a des troubles de mémoire, il faudrait trouver les prothèses qui nous aideraient à vivre au sein du monde commun
    . »






Les champs de l'Observatoire B2V des Mémoires


Les champs de l'Observatoire B2V des Mémoires

La mémoire est présente dans l'apprentissage, l'acquisition des connaissances et les performances professionnelles. Elle influence nos comportements - appétence pour certains aliments, réactions aux émotions et face au stress... - et affiche des liens très importants avec la qualité du sommeil.
Elle a tendance à se faire distante au cours de notre vie, sujette à des facteurs comme le vieillissement, avec lequel elle entretient un rapport parfois pathologique jusqu'à mettre en péril notre autonomie.
Elle peut aussi faire défaut sous le coup d'une peur ou d'une inhibition...et réapparaître.


A/ Principes de base de la mémoire humaine

La mémoire humaine comporte trois temps et fonctions.
Le souvenir est une sorte de traduction en langage « neurones » de l'information que l'on a captée de différentes manières.

  • L'encodage : la fabrication du souvenir.
    Etape de transformation de l'information pour en constituer un souvenir.
    L'encodage peut être volontaire ou par incident.

  • Le stockage : le rangement de l'information dans la zone appropriée du cerveau.
    Pour le maintien des informations en mémoire.
    Le stockage peut durer quelques secondes comme plusieurs années.

  • La récupération des souvenirs.
    La restitution peut être consciente ou non, spontanée ou stimulée.



B/ L'Observatoire B2V des mémoires a choisi de s'engager dans les champs thématiques suivants :

  • Mémoire Individuelle

    La mémoire rend possible l'apprentissage et donc l'expérience.
    Elle permet la construction de l'identité d'un individu et son maintien.
    Elle est en lien avec l'identité humaine et la notion de dignité.

    Grâce à l'IRM notamment, on a réalisé que la mémoire individuelle se distribuait en plusieurs mémoires, au nombre de cinq systèmes (en référence au travail du neuroscientifique Endel Tulving), chacun intégrant les systèmes précédents pour fonctionner :

    - La mémoire procédurale que sont les habitudes, les automatismes.

    - La mémoire perceptive qui repose sur des mécanismes complexes et nous permet de faire deux choses à la fois.

    - La mémoire sémantique, connaître sa date de naissance ou savoir que le Nil est un fleuve d'Égypte, qui se réfère à l'ensemble des concepts et connaissances générales sur le monde.

    - La mémoire de travail, qui a une capacité de stockage restreinte et maintient l'information à court terme, une sorte de présent psychologique de quelques secondes.
    Historiquement, on parlait de « mémoire à court terme » pour désigner par exemple le temps de composer un numéro de téléphone ou de répéter le nom d'une rue inconnue où l'on cherche à se rendre.
    On l'oppose à la « mémoire à long terme », qui commence au-delà de quelques secondes et peut aller jusqu'à la vie entière.

    - La mémoire épisodique, le souvenir d'un voyage par exemple, qui permet de voyager dans l'espace et le temps, de récupérer une situation, d'évoquer un souvenir.
    Elle nous permet de nous projeter dans le futur.

  • Mémoire d'entreprise

    La mémoire d'entreprise est de plus en plus la résultante de cultures d'entreprises qui ont fusionnées.
    L'intérêt des entreprises pour une plus grande valorisation de leurs informations, connaissances et compétences est grandissant.
    Ces entreprises disposent d'un capital de connaissances (documents, données, référentiels, messages, ...) souvent mal exploité.

    Plusieurs modèles ont été créés pour étudier cette gestion des connaissances passant par la mémoire d'entreprise.
    Outre la mise en place d'un réseau, d'un intranet ou d'un système de circulation de documents, la gestion des connaissances exige une attention particulière aux informations contenues dans les documents.
    L'entreprise est donc de plus en plus définie par une accumulation de savoirs et de savoir-faire.

    D'autre part, les mouvements des salariés sont toujours plus fréquents.
    Départs en retraite, mobilité de carrière, délocalisations, demandent à l'entreprise de mettre en place des moyens pour conserver les connaissances de ceux qui partent.
    En effet, si l'on n'y prend pas garde, le départ d'un collaborateur fait parfois perdre un savoir-faire précieux.
    On réalise alors que l'absent avait un « tour de main » particulier pour telle ou telle tâche.

  • Mémoire collective

    La mémoire collective est partagée, transmise et aussi construite par le groupe ou la société moderne. Le terme « mémoire collective » a été inventé par Maurice Halbwachs par opposition à la notion de mémoire individuelle.

    La culture populaire est un exemple de culture collective comme terrain sur lequel s'élaborent l'identité sociale et les représentations collectives fondées sur la mémoire.

    Les relations interindividuelles participent à une construction commune d'une mémoire en partage d'un évènement, une période, un acte.

  • Les nouvelles mémoires, les nouvelles technologies et Internet

    L'utilisation fréquente de moteurs de recherche et de ressources en ligne a modifié la façon dont nous mémorisons les informations, rapporte une étude scientifique.

    Publiée dans la prestigieuse revue Science, la recherche a été menée sous la direction de Betsy Sparrow, de l'institut de psychologie de l'université de Colombia, aux États-Unis.
    Les ordinateurs et Internet sont devenus une sorte de mémoire auxiliaire.
    Plutôt que de se rappeler certains faits, les internautes se souviennent de la façon de les retrouver en ligne.

    L'étude relève qu'Internet est devenu une sorte de moyen de stockage externe de notre mémoire, sur lequel l'humain se repose.
    Ce phénomène est déjà connu sous le nom de « mémoire transactive » : un individu va se rappeler qui consulter parmi ses proches ou encore, où rechercher une information, plutôt que de faire l'effort de la retenir lui-même !

    Récemment sur ce sujet de l'influence d'Internet et des nouvelles technologies, l'écrivain français Michel Serres a publié en 2011 Petite Poucette.








Présentation du Groupe B2V

Présentation du Groupe B2V

  • Acteur de la protection sociale
    B2V est un Groupe paritaire de Protection Sociale composé de 600 collaborateurs regroupés sur un site unique à Paris.
    Ses 3 pôles d'activité (retraite, prévoyance, santé) sont dédiés au service des assurés et des entreprises.

  • Leader dans la branche de l'Assurance
    B2V assure en effet la protection sociale de tous les salariés et retraités de l'assurance, tant en retraite qu'en prévoyance et en santé.

  • Acteur majeur dans l'Enseignement Privé
    Plus de 50 ans d'expérience en retraite complémentaire au service des salariés de l'enseignement privé et depuis 2002, B2V est le seul Groupe habilité à recevoir les adhésions de tous les nouveaux établissements d'enseignement privé.

  • Présent dans le domaine interprofessionnel
    Des entreprises de toutes tailles et de secteurs économiques très divers font confiance à B2V pour la gestion leur retraite complémentaire.



B2V en quelques chiffres
(données 2011)

  • Retraite
    30 000 entreprises
    550 000 cotisants
    410 000 retraités
    1 700 M€ d'encaissements

  • Prévoyance/Santé
    1 300 entreprises
    368 000 personnes protégées
    240 M€ de cotisations

  • Action sociale
    30 000 bénéficiaires
    Un budget de 12 M€



Des métiers résolument tournés vers l'humain

  • Retraite : des solutions complémentaires
    Les assurés B2V bénéficient d'une retraite qui vient s'ajouter à celle versée par le régime de base de la Sécurité sociale.
    En retraite complémentaire, le groupe compte une institution Agirc (retraite des cadres) et une institution Arrco (retraite des salariés).
    B2V gère une institution de retraite supplémentaire et un fonds de pension professionnel destinés aux salariés et retraités de l'assurance.
    Le groupe abrite en son sein l'Urcrep, association mandatée par les Pouvoirs Publics pour recouvrer les cotisations de retraite complémentaire des enseignants du secteur privé sous contrat avec l'État.

  • La prévoyance/santé : des offres pour protéger ses salariés, sa famille
    Dans ce domaine, B2V remplit deux missions : garantir le remboursement des frais de santé, protéger et indemniser les assurés et leur famille en cas de décès, d'incapacité et d'invalidité.
    Au sein du groupe, le Bureau Commun d'Assurances Collectives (BCAC) est le gestionnaire référence en matière de protection du personnel actif et retraité des compagnies d'assurances et des mutuelles.
    B2V propose aux entreprises une offre santé et prévoyance collective pour protéger leurs salariés. Une offre de complémentaire santé et une couverture obsèques sont destinées aux retraités.

  • L'action sociale : des services aider les plus fragilisés
    En plus de ses missions premières (retraite complémentaire, prévoyance et santé), B2V mène depuis toujours une politique active en matière d'action sociale fondée sur la solidarité et la proximité pour aider les plus fragilisés.
    B2V est particulièrement attentif aux problématiques liées à l'avancée en âge.
    Le Prix Solidarité Autonomie Seniors en est une illustration parmi une large palette d'aides et de services de l'action sociale :

    La prévention avec centres de prévention dédiés pour les plus de 50 ans à Paris, Toulouse, Marseille, Grenoble, Lyon, Lille, Rouen, Strasbourg, Montpellier

    Des actions itinérantes en régions

    Le soutien à domicile (aides financières, prêts à taux 0% pour l'aménagement du domicile, maintien des liens sociaux avec des services comme Sortir Plus, information en régions)

    L'aide aux aidants (aides financières, solutions de répit, actions de soutien en régions), places prioritaires en résidences de retraite (500 établissements / 1 600 places réservées)

    • Le groupe intervient également dans de nombreux domaines tels que le handicap, les situations de ruptures sociales (chômage, décès, invalidité...), aide à l'éducation.


Pour plus d'informations sur le groupe B2V : http://www.b2v.fr




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