Troisième « baromètre annuel de la retraite »

L'assureur AXA vient de livrer les résultats de son études sur les retraites !

Publié le 20 avril 2007

Les résultats du troisième « baromètre annuel de la retraite » de l'assureur français axa : le financement de la retraite, est de plus en plus considérée, comme une responsabilité partagée par l'état et l'individu.

L'assureur français vient de publier les résultats de son troisième « baromètre annuel sur la retraite ». Dans 16 pays du monde, 11 590 personnes actives comme retraités, ont été sondés. Cette opération de sondage permet de comprendre les attentes et les sentiments des actifs, sur l'avenir de leur retraite. Ce sondage permet également de comprendre la perception du statut de retraité, par les retraités eux même. Mais Les résultats de cette étude permettent d'édifier une vision globale et internationale de la retraite. L'enseignement principal, qui en ressort est l'acceptation progressive des populations à prendre en charge individuellement le financement de leur future retraite.

Les progrès technique de la médecine ont permis d’augmenter l’allongement de la durée de vie. Cette heureuse mutation soulève malheureusement des problèmes quant à la préparation financière de nos retraites. En effet, le communiqué d’axa nous rappelle qu’en 2050, le tiers des populations industrialisés aura 60 ans et plus. Phénomène d’autant plus accentué, par l’arrivée des générations d’après guerre du « baby boom » à la retraite, à partir de 2006. Les individus, actifs comme retraités, considèrent ainsi la préparation financière de leur futur retraite, comme une de leurs principales préoccupations.

C’est ainsi que la question du financement des retraites, doit être traitée et discutée impérativement par les pouvoirs publics, et ainsi favoriser la préparation des mentalités aux évolutions que subissent nos société. Les résultats du baromètre d’axa permet surtout de recueillir une opinion publique en la matière et de prévoir de manière plus efficace, l’élaboration de prochaines réformes. Les résultats du baromètre représentent une réelle source d’informations pour les acteurs publiques. Données qu’ils pourront prendre en compte dans l’élaboration de leur politique, en la matière.


Toutes les nations du monde sont confrontées au vieillissement de leurs populations. Cependant, ces nations sont le fruit de cultures, de coutumes et d’histoire différentes, elles ont ainsi chacun leur propre conception de la retraite. En effet, les résultats du baromètre axa nous le démontrent bien, en insistant sur le fait que tous les pays ont un rapport social et culturel différencié à la retraite.
Cependant, les populations commencent à comprendre le financement de la retraite, comme une responsabilité partagé entre les pouvoirs public et l’individu. En effet, d’un point de vue financier, toutes les populations interrogées par l’assureur axa affirment, qu’elles n’auront pas le choix de puiser dans leurs propres ressources financières, pour préparer leur future retraite.


LA RETRAITE DANS LE MONDE OU LE CHOC DES CULTURES

La retraite n’est pas perçue de la même façon dans tous les pays du monde. La culture n et les modes de vies des pays influent sur la conception qu’ont les individus, de la retraite. Les populations n’entretiennent pas le même rapport social et culturel à la retraite.


Un rapport culturel différencié à la retraite…

Les actifs prévoyants s’organisent de 28 à 37 ans:

Le pourcentage d’actifs ayant déjà commencé à préparer sa retraite varie considérablement d’un pays à l’autre : 85% aux Etats-Unis, 66% en Allemagne, varie49% en France, 37% en Italie et seulement 16% au Japon. Chez ces actifs, prévoyants, l’âge de préparation de la retraite varie de 28 à 37 ans. Les plus précoces sont les britanniques, qui s’y consacrent dès 28 ans soit neuf ans plus tôt que les chinois. Entre ces deux extrêmes, les Anglo-saxons commencent à épargner en moyenne vers 30 ans, les Européens vers 32 ans et les Asiatiques vers 36 ans. Néanmoins, l’âge de préparation de la retraite est plus homogène chez les actifs d’aujourd’hui qu’il ne l’a été chez leurs aînés (de 30 ans pour les retraités italiens à 55 ans pour les retraités japonais).

Le montant épargné mensuellement par les actifs représente entre 13 et 64% du revenu actuel des retraités

13% pour la France, 64% pour la Chine : le rapport entre l’épargne retraite constituée par les actifs et le revenu actuel des retraités varie très sensiblement d’un pays à l’autre. En Allemagne, le rapport est de 14%. Dans les autres pays, il oscille entre 17% pour la Belgique et 25% pour le Royaume-Uni. Pour l’Australie, le taux s’élève à 37%.

On aborde la retraite de façon plus ou moins sereine:
C’est sans conteste dans les pays anglo-saxons et en France que l’on vit le mieux son statut de retraité : 78% à 82% d’images positives associées.En revanche, un tiers à un quart des retraités chinois, japonais, espagnols et italiens vivent mal leur nouveau statut social.


Un rapport social différencié à la retraite…

Un différentiel de 9 ans pour l’âge supposé de départ en retraite

Si les actifs chinois pensent partir à la retraite à 55 ans pour la Chine, les actifs américains s’attendent à prendre leur retraite à 64. En matière d’âge de départ à la retraite, les actifs sont loin d’être logés à la même enseigne. En Europe, c’est en Espagne et en Allemagne que l’on pense devoir travailler le plus longtemps (63 ans) ; en Belgique et en France que l’on suppose devoir travailler le moins longtemps (61 ans). Aux Etats-Unis, il existe un écart de six années entre l’âge de départ en retraite des retraités et l’âge auquel les actifs pensent réellement pouvoir partir à la retraite écart est de 4 ans pour l’Italie et l’Australie ; de trois ans pour l’Allemagne et le Royaume-Uni et de 2 ans seulement pour la France et le Canada. Cet écart reflète les politiques plus ou moins interventionnistes développées par les Etats pour minorer les effets du vieillissement des populations et programmer le financement des retraites sur le court terme. La France, le Canada et la Belgique figurent à la marge de cette tendance mondiale.


La retraite avant l’âge minimum légal ?
34% des retraités français sont partis en retraite avant l’âge minimum légal. C’est, avec l’Italie, le plus faible taux de départ par anticipation enregistré. Dans les autres pays du monde, hors Asie, plus d’un retraité sur deux est parti en retraite avant l’heure. Les plus coutumiers du fait sont les Anglo-saxons, notamment les Canadiens (concernés à 80%), les Américains (68%) et les Australiens (65%).


Un âge limite pour travailler ?

La perception d’un âge limite pour travailler s’échelonne de 56 à 69 ans. En Europe comme en Asie, actifs et retraités pensent que l’on est apte à travailler jusqu’à 63-64 ans en moyenne ; les Anglo-saxons mettent la barre à 67-68 ans en moyenne En Chine, en Italie et en Allemagne, on est plus critique sur les capacités des plus de 65 ans à fournir un travail de qualité que dans le reste du monde.

Le travail des retraités
Bien que de plus en plus d’actifs envisagent de travailler au cours de leur retraite, c’est en Europe que les retraités travaillent le moins (et que les actifs envisagent le moins de travailler une fois à la retraite), particulièrement en France, où seuls 4% des retraités exercent une activité rémunérée, soit 4 fois moins qu’au Canada, aux Etats-Unis ou encore en Chine. Le Japon détient le record en matière de travail des retraités avec un taux de 50% ! D’ailleurs, c’est également en Europe qu’actifs comme retraités sont le plus farouchement opposés à l’augmentation de l’âge limite de départ en retraite. Sur ce point, les Français sont les plus nuancés avec un taux d’acceptation de 52 %.


FINANCEMENT DES RETRAITES : COMMENT LES
ACTIFS ANTICIPENT L’AVENIR

les résultats du baromètre nous permettent surtout d’envisager les futures réformes que pourrait subir les système s de retraites mondiaux.
Vers une responsabilité partagé entre l’état et l’individu. Baisse intervention de l’état. Le financement des retraites est une question d’ordre privé et public.

Il est loin le temps de l’Etat Providence

Plus de 70% des populations interrogées associent la retraite à une baisse de revenu, Français, Allemands et Japonais étant les plus pessimistes (à 85%), en particulier du côté des retraités.


Hors Royaume-Uni et Allemagne, les Européens considèrent à plus de 50% que le montant de leur retraite est ou sera insuffisant. Une situation qui se vérifie quand on compare les revenus de retraite des retraités et les besoins mensuels de leur foyer. En France, en Italie, en Belgique et en Espagne, les retraités estiment qu’il leur manque environ 250 euros pour « boucler les fins de mois ».
Au Royaume-Uni, en Italie et en Allemagne, un tiers des actifs estime que le système de retraite de son pays est en crise.



Vers un équilibre public-privé

Dans tous les pays, les populations s’attendent à une réforme de la retraite:

pour plus de 80% des sondés, elle induira d’abord une augmentation du nombre d’années travaillées, et, pour 70% des personnes interrogées, une réduction du montant de la retraite publique. Sur ces questions, Italiens et Espagnols, qui sont parmi les plus confiants dans le rôle de l’Etat, sont plus optimistes que la moyenne. Si les Européens restent traditionnellement plus attachés que les Anglo-saxons à la prépondérance de l’Etat sur l’individu dans le financement des retraites, les nouvelles générations tous pays confondus s’accordent à penser que l’avenir des retraites est désormais aussi une question de responsabilité individuelle.


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