Enquête HSBC Assurances

Le quatrième volet de cette étude sur l'avenir des retraites révèle que les gens désirent léguer "des valeurs personnelles" plutôt que de l'argent aux jeunes générations.

Publié le 12 juillet 2008

Le quatrième volet de l'étude réalisée par HSBC Assurances met en évidence un désir de léguer des "valeurs personnelles" plutôt que de l'argent.

La quatrième édition de l’enquête annuelle HSBC Assurances sur l’Avenir des retraites a de nouveau été menée avec l’Institute of Ageing de l’Université d’Oxford auprès de 21 000 personnes dans 21 pays différents. Il s’agit de la plus grande étude mondiale du genre.

Intitulée cette année Investir pour le Futur, l’étude sur l’Avenir des retraites s’est tout particulièrement intéressée à la manière dont les gens du monde entier préparent leur retraite et leur vieillesse, sous l’angle de quatre grands thèmes : l’héritage, la préparation, les attentes et les choix.

En France :

La quatrième édition de l’enquête annuelle sur L’avenir des retraites, dans laquelle HSBC analyse le comportement des seniors vis-à-vis de l’emploi et de la retraite, fait ressortir une vision positive des perspectives et du niveau de vie des actifs pour leur retraite. En effet, cette enquête dénote un optimisme surprenant en France en matière de sécurité financière et de niveau de vie des personnes âgées.
Les actifs ne prévoient pas de baisse significative de leur niveau de vie lorsqu'ils seront à la retraite. De même, la majorité des retraités ne considèrent pas que leur niveau de vie se soit dégradé.
Toutefois, si le poids des dépenses futures n’est pas un sujet d’inquiétude pour la majorité des sondés, la dépendance et l’invalidité le sont davantage.

  • L'héritage : transmettre un savoir et une conception de la vie.


  • Dans tous les pays, la majeure partie des personnes interrogées manifestent une volonté de transmission vis-à-vis de leurs héritiers. De manière surprenante, il s'agit souvent d'autre chose que de l'argent. Il existe une tendance très claire à vouloir faire passer des valeurs plus immatérielles, moins tangibles, ce que nous appelons une « conception de la vie ».
    En France, l’enquête montre que 68 % des actifs et 54 % des retraités souhaitent que leurs héritiers reçoivent leur conception de la vie (état d’esprit/sens de l’humour, savoir, don/soutien à la communauté et religion). Seulement 32 % des actifs et 46 % des retraités souhaitent transmettre à leurs héritiers des biens tangibles ou matériels (immobilier/biens, argent et entreprise/carrière).

  • La préparation : les Français redoutent tout particulièrement la perte d'autonomie physique (90 %).


  • La majorité des actifs et des retraités ne sont pas inquiets quant au financement de leur retraite future. Alors, comment les Français ont-ils choisi de prévoir, de préparer et d’investir pour leur retraite ? Et leur optimisme est-il justifié ?
    En France, chacun des « quatre acteurs » de soutien à l’âge de la retraite (État, employeur, situation personnelle et famille) est considéré comme un soutien financier après la vie active. Dans l’ensemble, l’État est considéré comme le principal contributeur aux revenus des retraités, suivi dans des proportions plus ou moins identiques par l’employeur et la situation personnelle, tandis que la famille arrive en dernier. Les actifs se considèrent eux-mêmes comme les principaux moteurs du financement de leurs retraites, alors que les retraités attribuent ce rôle à l’État.

    Malgré l’optimisme global de toutes les générations interrogées, la France affiche le taux d’inquiétude le plus élevé face à la maladie, l’invalidité et la dépendance. Ainsi, 82 % redoutent la dépendance et 90 % la maladie ou l’invalidité. Les sondés déjà à la retraite expriment les mêmes craintes respectivement à hauteur de 82 et 90 %. L’inquiétude quant au manque de ressources financières est en revanche moins forte : elle concerne 48 % des actifs et 35 % des retraités.

  • Les attentes : un net déficit de confiance envers le système national.

  • Il y a quelques années, de nombreux gouvernements promettaient des niveaux de retraites publiques élevés. Cette promesse est aujourd’hui perçue comme de plus en plus difficile à tenir, compte tenu de l’allongement de l’espérance de vie. A l’échelle mondiale, seulement 31 % des personnes interrogées estiment que l’État devrait assumer la majeure partie des coûts financiers des retraites.
    Pour la France, notre enquête montre que respectivement 45 % des actifs et 36 % des retraités sont de cet avis, malgré une confiance moins marquée dans la capacité du système à assurer cette mission. En France en effet, seulement 28 % des actifs et 33 % des retraités estiment que l’État assumera effectivement l’essentiel du financement des retraites.

  • Le choix : un large plébiscite d'une épargne complémentaire obligatoire.


  • Compte tenu du manque patent de confiance dans le soutien de l’État, nous avons demandé aux sondés quelles étaient les mesures à prendre pour répondre aux besoins des personnes âgées.
    A l’échelle mondiale, 36 % des actifs et 29 % des retraités estiment que l’État devrait avant tout mettre en place un système obligatoire d’épargne complémentaire privée. En France, cette proposition arrive largement en tête des suffrages, puisqu’elle représente la mesure la plus appropriée selon 52 % des actifs et 45 % des retraités. La deuxième mesure de financement des retraites la plus populaire est l'allongement de la vie active. En revanche, seulement 7 % des actifs (et 3 % des retraités) pensent que l'État devrait abaisser le montant des pensions pour financer les nouvelles retraites. Un relèvement des impôts n’est pas davantage souhaité, puisque seulement 8 % des actifs (et 6 % des retraités) y sont favorables.

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