De génération en génération : regards croisés sur l'ostéoporose

Novartis communique les résultats d'une étude IFO sur les inquiétudes des femmes face à l'ostéoporose, pour elles-mêmes ou pour leur mère. L'étude « Regards croisés sur l'ostéoporose » donne un éclairage nouveau et inédit sur la perception des femmes de cette maladie.

Publié le 10 avril 2008

  • En France, les femmes de plus de 60 ans ont une bonne connaissance de l’ostéoporose : 73 % d’entre elles ont déjà eu l’occasion d’aborder le sujet avec leur médecin et parmi ces femmes, 67% ont déjà eu l’occasion de réaliser une mesure de densité osseuse.
  • La gestion de l’accident et de la dépendance représente un caractère anxiogène pour les femmes directement concernées du point de vue de leur âge. C’est aussi le cas des femmes plus jeunes susceptibles de devoir gérer la prise en charge de leur mère.
  • Compte tenu de l’ampleur de cette « épidémie silencieuse » - 3 millions de femmes de plus de 50 ans risquent d’avoir au moins une fracture ostéoporotique, Novartis en partenariat avec l’IFOP a réalisé une étude sur la perception de l’ostéoporose par les françaises. Les femmes sont en effet les plus exposées et détiennent les clés de compréhension des comportements face à cette maladie.

    Après la ménopause, les femmes se sentent-elles vraiment concernées par ce risque ? Les filles sont-elles inquiètes, préoccupées ou indifférentes au sujet d’une fracture pouvant conduire à l’immobilisation de leur mère ? Comment mères et filles sont-elles préparées pour affronter ce problème s’il se présente ?

    Compte-tenu de la corrélation évidente entre cette maladie et l’âge des patientes, mais aussi de l’importance des liens générationnels entre les mères et leurs filles dans la prévention et la gestion de la situation en cas de risque déclaré, deux échantillons ont été sondés. 596 femmes de 60 ans et plus – « les mères » - et 555 femmes de 35 à 50 ans « les filles » ont été interrogées du 14 au 29 février 2008 afin d’évaluer comment évolue la vision de l’ostéoporose d’une génération à l’autre.
    Les enseignements de cette étude inédite réalisée auprès d’un échantillon national représentatif d’individus âgés de 15 ans et plus sont dévoilés en avant-première à l’occasion du Congrès annuel du MEDEC.

    L’ostéoporose : Tout le monde en parle, mais les femmes se sentent-elles concernées ?

    Les « filles » se sentent très informées sur l’ostéoporose et les « mères » très concernées :
    Avec 60% des filles ayant le sentiment d’être bien informées sur l’ostéoporose et 73% des mères en ayant déjà parlé à leur médecin, les femmes semblent déjà assez bien sensibilisées à cette maladie. L’ostéoporose n’est donc plus une maladie « méconnue ».
    Mais l’ostéoporose associée à la dépendance inquiète de plus en plus les Françaises : Les filles sont plus inquiètes (49%) face à l’ostéoporose que leurs mères (38%) ne le sont pour elles-mêmes. Ainsi, la nouvelle génération, encore plus que celle qui est actuellement directement concernée, a pris la pleine mesure de l’importance de cette pathologie et de la difficulté à la gérer car elle est clairement associée à la dépendance.
    Cette inquiétude se cristallise concrètement sur la peur de la chute. Conscientes de la difficulté de gérer une telle situation, plus elles avancent en âge, plus l’éventualité d’une fracture les angoisse.
    Les filles anticipent davantage une fracture effective de leur mère puisque 85% d’entre elles disent avoir réfléchi à la manière de gérer la situation contre 70% seulement des mères. L’aide extérieure pour gérer la situation en cas de perte d’autonomie : La solidarité familiale arrive en tête des solutions en cas de perte d’autonomie momentanée : 41% des filles et 27% des mères prévoient d’y recourir. Néanmoins, le besoin d’une idée extérieure augmente d’une génération à l’autre : 34% des mères ont conscience qu’elle sera nécessaire, 42% des filles pensent qu’il faudra y faire appel. Le poids des conséquences d’une fracture de l’immobilisation apparaît comme un problème lourd à gérer.

    Une pathologie « silencieuse » en pleine croissance, un dépistage et une prise en charge de plus en plus efficace, mais l’observance des traitements reste à améliorer

    Avec le vieillissement de la population, la maladie des « os fragiles » ne cesse de progresser : on estime à 150 000 le nombre de fractures du col du fémur en 2050 si l’incidence actuelle perdure. Pendant longtemps, l’ostéoporose a été largement sous-estimée. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : la connaissance de la maladie a progressé, ses conséquences sont aujourd’hui clairement identifiées, les professionnels de la santé sont sensibilisés et le dépistage se généralise.
    Depuis juillet 2006, l’ostéodensométrie est remboursée par la sécurité sociale et les traitements sont de plus en plus performants. Malgré les avancées majeures tant dans le domaine du dépistage que de la prise en charge thérapeutique, une femme sur deux atteinte d’ostéoporose abandonne son traitement au bout d’un an.

    Or lutter contre cette maladie, caractérisée par une fragilité osseuse provoquant des fractures et des handicaps souvent sévères, ne peut être envisagé que dans la durée, et avec l’adhésion des patients.


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