Démences du sujet âgé : la balnéo est dans le bain

Le Groupe ORPEA a mené une observation ciblée afin d’étudier les effets de la balnéothérapie sur les troubles du comportement de la personne âgée.

Publié le 16 décembre 2011

Les personnes âgées atteintes de démence (maladie d'Alzheimer, démence à corps de Lewy, démence vasculaire, etc.) présentent souvent des troubles du comportement.
La toilette représente généralement un moment critique, où l'agitation et les comportements agressifs peuvent rapidement mettre en jeu la sécurité physique du patient et du soignant.


Menée par les psychomotriciens de 5 EHPAD du Groupe ORPEA [1], cette étude portant sur 11 patients visait à établir les effets à court, moyen et long terme d'un bain thérapeutique sur les troubles du comportement.

Ce moment privilégié, qui concourt à la détente et au bien-être, facilite la réappropriation du contact avec l'eau et avec l'autre, et facilite progressivement l'acceptation des soins d'hygiène en limitant la fréquence des refus de soin, notamment la résistance à la toilette.

Deux échelles de mesure normalisées ont permis d'objectiver les symptômes psycho-comportementaux et les communications non verbales durant 5 semaines.

Les patients inclus dans cette étude ont un âge moyen de 85,1 ans ; 9 sur 11 sont « déambulants ».

Avant le bain, les résidents se montrent généralement anxieux ou angoissés.
Le temps d'immersion moyen est de 15 minutes, avec une période d'adaptation d'environ 5 minutes.
Ces intervalles sont stables durant les 5 semaines d'observation.

Après le bain thérapeutique (jets bouillonnants d'intensité faible sur le visage, les mains ou l'ensemble du corps), éventuellement accompagné d'un toucher thérapeutique, ils se montrent unanimement détendus, manifestant une amélioration de leur bien-être par la parole ou les signes non verbaux (regards et visage apaisés, relâchement musculaire, respiration plus lente et plus ample, sourires, etc.).


« Sans prétendre révolutionner la prise en soins des personnes âgées atteintes de démence, cette étude observationnelle démontre l'intérêt de ce type de thérapies non médicamenteuses pour le plaisir et le bien-être des personnes accueillies - résume le Dr Linda Benattar, directrice médicale du Groupe ORPEA -. Elles gagneraient à être généralisées, car elles ont aussi un impact sur les conditions d'exercice et de travail des équipes soignantes ».



[1] A propos d'ORPEA :

Le groupe ORPEA est un acteur de référence dans la prise en charge globale de la Dépendance, à travers ses Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), ses Cliniques de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) et ses Cliniques Psychiatriques.

La vocation d'ORPEA est d'accueillir, accompagner et soigner les personnes dépendantes qui ont fait le choix de vivre dans un établissement du groupe, en respectant confort, dignité, individualité et maintien de l'autonomie.

Fin 2011, le réseau d'ORPEA est composé de 36.714 lits autorisés répartis sur 394 établissements en Europe.



Maladie d'Alzheimer


La maladie d'Alzheimer : trouver un accueil de jour, une maison de retraite, test et diagnostic de la maladie à temps, comprendre cette maladie qui touche plus de 600 000 personnes en france.

Besoin d'informations ?

Un conseiller vous recontacte gratuitement




© Australis 2024 - Tous droits réservés.  //  Gestion des cookies