JOURNÉE MONDIALE ALZHEIMER : La Fondation Georges TRUFFAUT soutient et récompense des acteurs engagés

La Fondation Georges TRUFFAUT soutient et récompense les acteurs engagés dans le combat contre la maladie d’ALZHEIMER

Publié le 15 septembre 2014

La communication constitue un élément essentiel de notre vie. Elle nous permet d'exprimer qui nous sommes et d'entretenir des relations avec les autres : exprimer nos besoins, nos opinions, nos sentiments, nos émotions, nos expériences, nos valeurs... La Fondation Georges TRUFFAUT considère le jardin comme un lieu de médiation et met en œuvre des actions qui permettent de développer les jardins à but thérapeutique dans les lieux de résidences des malades d'Alzheimer.


La maladie d'Alzheimer, maladie du cerveau, est une affection neuro-dégénérative qui entraine une détérioration progressive et définitive des cellules nerveuses provoquant une démence.


Alzheimer et les maladies apparentées créent des difficultés toutes particulières pour les personnes qui en sont atteintes lorsqu'elles veulent s'exprimer et comprendre ce qu'on leur communique. Leurs sens, fondamentaux pour échanger, sont également touchés. Dès les premières phases, la perte de mémoire, les facultés de jugement et de raisonnement se détériorent La mémoire immédiate et le fonctionnement mental sont d'abord affectés, puis surviennent une altération du langage, une difficulté à effectuer des gestes, des troubles de l'orientation dans le temps et l'espace. Le comportement ainsi que la concentration se dégradent.

HISTORIQUE

Le jardinage en tant qu'approche thérapeutique est apparu à la fin du XVIIIème siècle aux Etats-Unis qui est devenue une discipline enseignée en 1971. D'autres pays sont précurseurs comme l'Angleterre, le Canada et le Japon. En France, à propos de la maladie d'Alzheimer, le Ministère de la Santé a récemment reconnu cette thérapie comme « non médicamenteuse, entrant dans le cadre des actions du Plan Alzheimer ». Le dernier plan Alzheimer oblige d'ailleurs les unités à se doter d'un jardin de préférence « thérapeutique » où les patients, leur famille et le personnel hospitalier se réunissent pour biner ou désherber. 850 000 personnes sont atteintes d'Alzheimer en France en 2012 (225 000 nouveaux cas chaque année dans l'Hexagone). 20% des personnes de 80 ans en sont atteintes. 1,3 million de Français soit une personne de plus de 65 ans sur quatre, pourraient être concernés en 2020.

En l'absence de traitement curatif, combattre l'isolement de la personne malade et de ses proches s'impose.


L'HORTITHERAPIE

L’hortithérapie semble très bénéfique chez les personnes souffrant de cette maladie. Une étude menée sur une durée de 2 ans menée par l’association horticole canadienne sur des malades d’Alzheimer, a prouvé une baisse de 19% d’incidents violents pour les patients en contact avec des jardins, et une hausse de 680% pour les autres patients. Voici les principaux points positifs de l’hortithérapie :

Communiquer !

Lorsque la parole est fragilisée, le jardinage représente une bonne alternative pour maintenir un échange avec la personne qui peut alors rester en contact avec le monde extérieur et exprimer ses émotions. Il est important de ne pas limiter la communication au seul binôme formé par la personne malade et son proche aidant. Enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants de personnes malades et d’aidants ont également un rôle clé à jouer ; ce qui les aide également à surmonter cette épreuve. Le jardin est un lieu clé de rencontre ! Le jardin favorise d’ailleurs les visites de personnes de l’extérieur. Il est plus « facile » de passer un après-midi dans un jardin que dans une chambre sans occupation. NB : Les liens intergénérationnels dans la maladie est d’ailleurs la thématique 2014 de la Journée Mondiale d’Alzheimer.

Stimuler les sens !

L’hortithérapie réveille les sens par la mémoire ! Odeurs, couleurs ou encore textures peuvent rappeler des souvenirs d’enfance. De plus, l’évolution des saisons et les différentes étapes de croissance des végétaux apportent des repères qui permettent de se situer dans le temps. Cette stimulation permet de combattre les effets de la maladie et ralentir, autant que possible, la rapidité de la dégradation.

Se libérer !

La déambulation sans but est fréquente dans la maladie d'Alzheimer. La personne marche pendant des heures sans but. Le jardin donne un but, amène à une concentration et fait ainsi disparaitre cette notion d’errement. Il est fondamental de retenir que la structure du jardin permette une balade sans la nécessité de faire marche arrière ou de franchir un obstacle.

Bien dormir !

L’Institut Douglas au Canada a montré que l'exposition prolongée et quotidienne à la lumière du jour est indispensable pour faire le plein d’énergie, chasser le stress et avoir un bon sommeil, en réglant les rythmes circadiens qui marquent l’alternance des jours et des nuits et influencent de nombreux mécanismes physiologiques comme la sécrétion des hormones. Or, il est avéré que chez les malades d'Alzheimer les cycles circadiens se dérèglent, entrainant des troubles du sommeil. Le jardinage incite les malades à sortir dehors et ainsi à s’exposer au soleil.



Le Partenariat avec l'association France Alzheimer

La Fondation Georges TRUFFAUT souhaite valoriser, avec ce dossier, cette approche de soigner par le vivant, de réintégrer l’humain à sa place, dans la nature et a déjà mené de nombreuses actions en ce sens :

Le Partenariat avec l’association France Alzheimer

La Fondation Georges TRUFFAUT profite de la Journée mondiale d’Alzheimer (21 septembre) pour mettre en lumière les pratiques mises en œuvre ou à développer. A cette occasion, elle soutient l’association France Alzheimer qui a obtenu une autorisation nationale de quête sur la voie publique pour la période du mercredi 17 au mercredi 24 septembre 2014. L’enseigne TRUFFAUT accueille les bénévoles de l’association qui le souhaitent à sensibiliser les clients dans les jardineries.

Pour les familles que représente France Alzheimer et maladies apparentées, les attentes sont immenses. 70% de la prise en soin repose en effet sur des dispositifs d’ordre médico-social financés en grande partie par les familles, avec un reste à charge moyen évalué à 1000 € / mois. C’est pourquoi l’Association profitera de cette Journée mondiale pour faire entendre la voix des trois millions de personnes concernées en France (personnes malades et leur famille) !

www.journeemondiale.francealzheimer.org



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